A Sainte-Rose, le pont de la Boucan et les barrages dressés désormais jusqu’à Noliviers (d’autres barrages ont été installés aujourd’hui), posent problème.
Car, on ne sait plus qui est sur ces barrages. L’UGTG ? des riverains mécontents qui ont voulu particulier à la mobilisation sociale ? Moun Gwadloup ? Les trois ?
Il existe, depuis peu, un Collectif de lutte de Sainte-Rose, qui semble autonome. Les barreurs n’ont-il pas proclamé une « République de Sainte-Rose », coupant cette commune de la Guadeloupe, en empêchant tout passage, d’un côté avec le pont de la Boucan barré, de l’autre, avec la route bloquée au niveau de La Ramée par un barrage solide ?
Un groupe, constitué en Collectif de lutte de Sainte-Rose, comprenant Moun Gwadloup de Ludovic Tolassy, LCDM, FO et des citoyens et la jeunesse de Sainte-Rose, du moins c’est ce qui est écrit sur un document qui circule (voir plus bas le document complet), pose un certain nombre de revendications.
Revendications générales, qui reprend la plate-forme UGTG, la plateforme LKP, la plateforme FO (qui sont similaires), y ajoutant expressément l’annulation de l’obligation vaccinale pour tous les personnels soignants ains que les sapeurs-pompiers les mises à pied. Et l’annulation du passe sanitaire « qui discrimine. »
D’autres revendications sont à l’ordre du jour : l’eau et des revendications spécifiques à Sainte-Rose : jeunesse et insertion, foncier, santé, eau et assainissement, économie, environnement et cadre de vie. Avec son cortège financier : remboursement de taxes foncières, etc.
Nous croyons savoir que la municipalité de Sainte-Rose n’est pas attendue dans d’éventuelles négociations… La seule fois où Claudine Bajazet, maire de cette commune, a essayé de passer le barrage de La Boucan, elle a dû repartir…
André-Jean VIDAL
