Social. Sanblé alantou jénès Gwadloup angajé adan sèvis sivik

Béatrice Angrand, le préfet Alexandre Rochatte, le président Guy Losbar.

Le préfet de la région Guadeloupe, Alexandre Rochatte, le président du Conseil départemental, Guy Losbar, et Jean-Marie Hubert, premier vice-président du Conseil régional, ont été les initiateurs de la manifestation Rassemblement autour de la jeunesse de Guadeloupe engagée en service civique – Sanblé alantou jénès Gwadloup angajé adan sèvis sivik, en présence de Béatrice Angrand, présidente de l’Agence du Service Civique (ASC), jeudi 17 mars, au domaine de Duval, à Petit-Canal.

La charte du Comité de Lutte Contre le Décrochage Scolaire des jeunes en service civique (CLUD’S) a été signée à cette occasion.


Qu’est-ce que le service civique ?
Le Service civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans et jusqu’à 30 ans pour les personnes reconnues en situation de handicap, sans conditions de diplôme ; seuls comptent le savoir-être et la motivation.

Le Service civique est indemnisé entre 580,72€ et 688,30€ nets par mois en fonction de la situation du jeune (473,04 € de base + majoration éventuelle sur critères sociaux de 107,68€ versés par l’État, auxquels s’ajoute une prestation de subsistance de 107,58€ versée par l’organisme d’accueil).

Une formation civique et citoyenne, prise en charge par l’État (une partie théorique et une partie pratique constituée de la formation de prévention secours civiques de niveau 1, PSC1) est dispensée pendant le service civique. Les jeunes engagés bénéficient d’un accompagnement à la mission et au projet professionnel et de vie par un tuteur.

Le service civique peut être effectué auprès d’associations, de collectivités territoriales (mairies, départements ou régions) ou d’établissements publics (musées, collèges, lycées…), sur une période de 6 à 12 mois en France ou à l’étranger, avec une moyenne de 8 mois pour une mission d’au moins 24 heures par semaine.

Un engagement de Service civique est compatible avec une poursuite d’études ou un emploi à temps partiel. Il est à noter que certaines prestations ne sont pas cumulables avec l’indemnité de service civique. Il s’agit notamment du revenu de solidarité active (RSA) et de l’indemnité ASSEDIC.

La situation en Guadeloupe

En Guadeloupe, le préfet, délégué territorial de l’Agence du Service civique, et le Délégué Régional Académique à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports [DRAJES], délégué territorial adjoint, ont impulsé leur action prioritairement vers les jeunes fragilisés.

Avec plus d’une centaine d’organismes agréés et près de 2 600 jeunes entré(e)s en engagement de Service Civique en 2021, la Guadeloupe fait preuve d’un grand dynamisme quant au développement et à la diffusion de ce dispositif.

Les missions proposées aux jeunes Guadeloupéens l’ont été dans de multiples domaines, notamment dans le secteur de l’éducation pour tous, de la culture et des loisirs, du sport, de l’environnement et de la solidarité notamment le lien intergénérationnel, des personnes âgées et du vivre ensemble.

A ce dynamisme de l’État, l’engagement de l’ensemble des collectivités est à souligner.

Le Conseil régional accompagne les communes avec la prise en charge de la prestation de subsistance. Cet accompagnement permet aux communes de l’archipel d’accueillir 440 jeunes par an. En collaboration avec la DRAJES, les communes à partir de leurs besoins ont identifié les missions d’intérêt général à mettre en œuvre.

L’aide régionale au permis de conduire pour les jeunes en service civique versée par le conseil régional voit son montant augmenté en 2022. L’aide régionale d’un montant de 1000 € concernera 500 jeunes par anEn 2022, le service civique est déployé dans les Établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) en collaboration avec la DRAJES avec une prise en charge par le conseil régional de la prestation de subsistance pour 60 jeunes.

Le Conseil départemental quant à lui est également mobilisé sur le service civique. Il accompagne les associations et prend également en charge la prestation de subsistance pour 245 jeunes. Il favorise un maillage sur l’ensemble du territoire.

Béatrice Angrand a loué le travail fait par le Conseil départemental qui s’investit pleinement dans tout l’archipel pour mettre le pied à l’étrier de la jeunesse et éviter que ce potentiel extraordinaire ne dévie.

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