Lundi 13 décembre, les élus qui ont participé depuis le début à des rencontres avec le Collectif des organisations en lutte contre l’obligation vaccinale et le passe obligatoire, ont envoyé deux courriers, l’un au préfet de Région, Alexandre Rochatte, l’autre au Collectif.
Il s’agit de les inviter à rejoindre les élus à l’UFR3de Sciences juridiques et économiques, sur le campus de Fouillole, à l’Université des Antilles, mardi 14 décembre, à 10 heures.
Souvenons-nous qu’élus et collectif ont décidé de se retrouver mardi 15 décembre, afin de travailler sur les revendications des organisations syndicales et citoyennes.
Souvenons-nous aussi que ces deux parties ont à plusieurs reprises, et dans l’accord de méthode signé dans la nuit de vendredi à samedi 11 décembre encore, spécifié qu’elles souhaitaient la présence de l’Etat à ces négociations.
L’Etat qui, depuis le passage en Guadeloupe de Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, est resté sur ses positions, fermement : pas de négociation de l’Etat avec le collectif et les élus tant que le collectif n’aura pas « dénoncé les exactions et les tirs contre les forces de l’ordre. »
Que dit donc ce courrier invitant le préfet à cette réunion ?
« Sur le fondement du cadre des négociations en cours pour la sortie de crise, nous amorcerons le début de nos travaux en atelier le mardi 14 décembre 2021 à partir de 10 heures sur le site de l’UFR Sciences juridiques et économiques de l’Université des Antilles.
Pour ce faire nous souhaitons une représentation de chacune des parties en présence — Etat, élus, collectif des organisations — sous la forme d’une délégation allant de 5 à 10 personnes. Aussi vous voudrez bien nous indiquer pour la circonstance et en ce qui vous concerne le nombre, ainsi que la composition nominative de votre délégation.
Nous vous remercions par ailleurs de bien vouloir nous confirmer votre présence en retour au présent courrier. »
C’est sobre, précis.
Le courrier au collectif est sensiblement de la même teneur. Avec le même nombre de personnes composant la délégation : entre 5 et 10 personnes. Lors de la précédente réunion, ce nombre avait fait tiquer le collectif qui avait dit : une personne par organisation. Les élus avaient cédé. Trente personnes étaient entrées dans la salle de réunion. A suivre.
Alors l’Etat, viendra, viendra pas ?