Social. Les élus signataires de l’accord de méthode avec le Collectif toujours déterminés à négocier

Les élus, toujours mobilisés pour la sortie de crise, réaffirment leurs conditions pour la poursuite du dialogue : il faut que l’Etat vienne à la table des négociations. Et que celles-ci se tiennent, disent-ils, « sans les insultes, injures et menaces » qui auraient été proférées à l’encontre de certains d’entre eux lors de la réunion de vendredi…

Dans un communiqué, samedi 11 décembre au soir, les élus qui ont participé à la réunion pour trouver un accord de méthode avec le Collectif des organisations en lutte contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire, ont précisé certains points de cette actualité…

« Le Collectif d’organisations a déposé une plate-forme de revendications qu’il a souhaité rappeler dans l’exposé des motifs qui figure au début de l’accord de méthode signé par les élus guadeloupéens », rappellent ces élus (Ary Chalus, Adrien Baron, pour la Région et le Département, Victoire Jasmin, sénatrice, Justine Bénin, Olivier Serva, députés, Eric André, pour l’Association des Maires de Guadeloupe).

Ils précisent « qu’ils ne sont pas porteurs de ces revendications et qu’ils en désapprouvent d’ailleurs certaines, mais considèrent qu’après quatre semaines de crise, il est nécessaire d’ouvrir le dialogue sur chacun de ces points pour permettre la sortie de crise. »

Un nouvel appel à l’Etat

Les élus signataires du document conjoint avec le Collectif de lutte contre la vaccination obligatoire et le passe sanitaire « réaffirment qu’aucune négociation ne pourra se tenir sans la présence de l’État, concerné directement ou indirectement par nombre des revendications portées par le collectif des organisations. »

Ils en reviennent à leur proposition qui, semble-t-il, pourrait rencontrer quelques difficultés en raison de tensions déjà remarquées, selon des témoins, durant la réunion de vendredi : « Ces négociations doivent impérativement se tenir, par atelier, dans un esprit de concertation et de respect de l’ensemble des parties et des personnalités qui les représentent. »

Et de préciser : « Les élus qui ont participé à la réunion afin de trouver un terrain d’entente quant à une méthode dénoncent en conséquence avec la plus grande fermeté les insultes, les injures et les menaces proférées à leur encontre. »

Rendez-vous mardi
pour ouvrir les négociations

Par ailleurs, ces élus réaffirment « leurs propositions concrètes sur les sujets qui concernent le quotidien des Guadeloupéens, et qu’ils continueront de présenter et de mettre en œuvre au service du pays. »

A cette heure, l’Etat semble rester sur ses positions, à savoir celles qu’a dites Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer, en Guadeloupe lors de son passage, et ailleurs, sur les plateaux télé en Martinique et en France : l’Etat ne négociera pas tant que les organisations du Collectif n’auront pas dénoncé les exactions commises en large de la mobilisation et les tirs contre les forces de l’ordre.

Rappelons que l’un des points inclus dans l’accord de méthode signé vendredi est « l’arrêt de toutes les procédure et poursuites prononcées et en cours contre les manifestants, les militants, et singulièrement les jeunes. »

Mardi, début des négociations… qui risquent d’être tendues.

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