Social. Le Collectif en lutte de Sainte-Rose a rencontré les élus et établi un planning

Le Collectif de Sainte-Rose a été reçu par les élus dimanche 5 décembre, dans l’après-midi. Un planning de travail a été acté.

Lors de cette rencontre, étaient présents Willy Traffond, qui représentait trois collectifs, plusieurs élus du conseil municipal, des élus du Conseil départemental, des élus du Conseil regional, des jeunes de plusieurs sections, des responsables associatifs.

Etaient absents à la table des négociations les représentants de l’Etat et le président de l’Association des Maires, qui s’était excusé.

« J’ai rappelé que j’avais initié des échanges avec le collectif et qu’en retour ils avaient proposé un cahier de revendications et le rendez-vous de cet après-midi à la Boucan, a expliqué Claudine Bajazet, maire de Sainte-Rose, sur un post Facebook. J’avais donc contacté l’ensemble des parties — Etat, Conseil départemental, Région Guadeloupe, Association des Maires — pour solliciter leur présence. La majorité a pu se faire représenter. Je rappelle que d’autres négociations se poursuivent à l’échelon de la Guadeloupe dans les prochains jours. »

Une méthode a été trouvée. Le cahier de revendications du collectif de Sainte-Rose implique des questions qui doivent trouver réponses auprès de l’Etat, des Collectivités majeures, de la CANBT et de la Commune.

« Un travail de fond sera donc réalisé chacun pour ce qui le concerne sur les points à prendre en compte », explique encore Mme Bajazet.

Un planning de travail a été mis en place.

Lundi 6 décembre, chaque entité travaille pour apporter des réponses aux questions sur lesquelles il ou elle est sollicitée. Mardi 7 décembre, les élus de chaque entité se retrouvent pour mettre en commun le travail réalisé par chaque administration. Mercredi 8 décembre, la synthèse des travaux est présentée au collectif pour un premier point d’étapes.

Pas question de lever
le barrage de La Boucan

Claudine Bajazet a demandé la levée des barrages à La Boucan , sur la route de Sainte-Rose et du côté de La Ramée et une fluidité de circulation.

Le collectif lui a répondu qu’il n’envisage pas pour l’heure ces options.

Claudine Bajazet a évoqué la crise dans les établissements scolaires puisqu’à date la ville pourrait rouvrir ses établissements de Desbonnes à Viard sous réserve que les enseignants appartenant à l’Education Nationale puissent regagner leur poste, ce qui n’est pas possible pour le moment.

« Le Collectif n’en démord pas, a expliqué Mme Bajazet. Toutefois si une intervention de l’état venait à modifier la situation des barrages, l’ensemble des parties consent à poursuivre ce travail de négociations dans l’intérêt de la population et des jeunes en souffrance. »

« Le respect entre élus, collectif et intervenants a été maintenu tout au long des discussions, et l’on peut s’en féliciter. Nous avons clôturé les travaux en début de soirée dans le calme en validant le planning. Nous mettrons, tous ensemble et chacun à son niveau en fonction des compétences requises, tout en œuvre pour rétablir la confiance et apporter des solutions aux problématiques soulevées pour que Sainte-Rose ne soit plus le théâtre d’une zone non-droit où l’on autorise, bon gré mal gré, le passage des automobilistes sous couvert de restrictions horaires. Notre objectif à travers cette médiation engagée, reste de trouver un accord qui contente toutes les parties », a conclu le maire de Sainte-Rose.

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