En 2023, 3,1 millions de logements sont vacants en France hors Mayotte, soit 8,2 % du parc de logements, selon une étude de l’INSEE.
Depuis 1990, le nombre de logements vacants a augmenté de près de 1,2 million, soit une hausse de 60 %.
Cette augmentation intervient essentiellement à partir de 2005 et atteint depuis 2,5 % en moyenne par an. Le nombre de logements vacants augmente ainsi 2,3 fois plus vite que le nombre total de logements entre 2005 et 2023.
La vacance est en hausse dans presque tous les départements, à l’exception de ceux de Corse et de l’Hérault. Elle augmente plus rapidement dans les départements où elle était déjà élevée.
Concernant les DOM, la hausse est particulièrement forte en Martinique (+3,4 points). En 2020, le taux de vacance y est le plus élevé de France (16,1 %), devant la Guadeloupe (15,1 %).
La part de logements vacants est plus forte dans les espaces les moins denses en population, en dehors des aires d’attraction des villes, ainsi que dans les aires de moins de 200 000 habitants.
A l’inverse, elle reste plus faible dans les aires d’attraction des villes les plus peuplées, dans les territoires en croissance démographique ou dans ceux réputés pour leur attrait touristique.
Au sein des aires d’attraction des villes, quelle que soit leur taille, la vacance est en moyenne plus élevée dans la commune-centre que dans les autres communes du pôle ou celles de la périphérie.
Située dans une zone touchée par un déclin démographique, la vacance dépasse 14 à Basse-Terre (Guadeloupe).
Deux aires ultramarines, présentent des niveaux supérieurs à 10 % (Fort-de-France, Les Abymes).
Dans les aires en recul démographique aux Antilles, à Basse-Pointe, Bouillante et Le Lorrain, 20 % des logements, voire plus, sont vacants.