Social. Au CIST, les négociations tournent court

Finalement programmée ce lundi 11 octobre, à 15 heures, la rencontre entre la direction du CIST (Centre Interprofessionnel de la Santé au Travail) et les représentants des salariés grévistes, n’aura duré que quelques minutes…

Samedi, les salariés grévistes du CIST ont rejoint l’intersyndicale mobilisée contre l’obligation vaccinale et le pass sanitaire, à Anse-Bertrand.

A la médecine du travail, le feuilleton n’est toujours pas terminé. En grève depuis le 9 septembre, les salariés grévistes du Centre Interprofessionnel de la Santé au Travail (CIST) ont eu un premier échange autour de la plateforme de revendications, le 17 septembre, puis le 20 septembre avec de « réelles avancées » sur le point 1 portant sur la suppression de l’obligation vaccinale.

Le syndicat UNASS-UGTG signale que sa priorité, c’est « la protection et la tranquillité du personnel du CIST971 qui refuse de se faire vacciner. Nous n’avons pas la prétention d’empêcher les infirmier(e)s et les médecins du travail de vacciner les salariés adhérents au CIST. »

Trois semaines d’attente

Les discussions, écourtées d’un commun accord, le 20 septembre, puis reportées au 21 septembre n’avaient pas repris, la direction étant aux abonnés absents. Depuis, à force de relances de la part du syndicat, une nouvelle rencontre a été programmée, le 11 octobre, dans les locaux de la DIECTTE.

Et là, surprise, la délégation de la direction et leur avocat ont quitté la table des négociations au bout de quelques minutes. En cause ? Un défaut de « compréhension » : les représentants syndicaux s’exprimant en créole, une langue « jugée insultante par la délégation de la direction. » Fin de la discussion et retour au point de départ. La grève se poursuit au CIST de Jarry (Baie-Mahault).

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