La compagnie aérienne saint-martinoise n’aura pas de nouveaux investisseurs. Le gouvernement de Sint-Maarten a décidé de ne pas vendre des parts de l’entreprises aérienne, qui attirait la convoitise d’investisseurs.
Selon l’ancien ministre des Finances, aujourd’hui député Arwell Irion, cette décision est une « opportunité manquée » pour Sint-Maarten. Lors de la réunion du comité central sur l’amendement du budget pour 2024 qui s’est tenue jeudi 10 octobre, le député a affirmé que le gouvernement aurait du vendre des parts de la compagnie.
Selon les médias saint-martinois, le gouvernement saint-martinois pouvait vendre ses actions pour un montant de 13 millions de NAF (Florin des Antilles néerlandaises). L’argent aurait été inclus dans le budget dans la section des recettes. Le refus est notamment du au fait que le gouvernement pensait que le prix proposé par les investisseurs « ne reflétait pas la vrai valeur de Winair ». Pour le Premier ministre, le docteur Luc Mercelina, la vente n’était pas la meilleure option économique pour Sint-Maarten.
Pour le député et ancien ministre des Finances Arwell Irion, la vente était interessante car elle aurait profité aux entités locales comme l’APS (fonds de pension). La vente aurait pu par ailleurs permettre aux saint-martinois d’investir dans Winair au lieu de contracter des prêts avec des taux de 5 à 6 pour cent. De ce fait, il estime que le refus de vendre ses actions est une « occasion manquée » de faciliter l’investissement au sein de la population saint-martinoise.
Source : The Daily Herald