Didacus Jules, directeur général de l’Organisation des États des Caraïbes orientales (OECO), a rendu une visite de courtoisie à Serge Letchimy, président de la Collectivité Territoriale de Martinique.
L’agriculture, la communication et la traduction linguistique, l’économie circulaire, la gestion des risques et la résilience, les structures de gouvernance et les énergies renouvelables ont rythmé les discussions entre Serge Letchimy, président de la Collectivité Territoriale de Martinique, Didacus Jules, directeur général de l’Organisation des Etats des Caraïbes orientales et Patricia Telle, commissaire de l’OECO, le 8 avril.
Abolir la barrière de la langue
La traduction linguistique a fait l’objet de vifs débats alors que l’OECO continue de donner la priorité aux efforts visant à éliminer les barrières linguistiques entre les États membres parlant français et les États membres anglophones. Selon Didacus Jules, « l’OECO doit veiller à ce qu’un mécanisme de traduction plus solide soit en place, afin de s’assurer que les Français États membres jouent un rôle plus dynamique au sein de l’Organisation ».
Le Directeur général de l’OECO a également souligné la nécessité de reconnaître le « kwéyòl » comme « lingua franca » entre les États membres de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Dominique et de Sainte-Lucie.
Renforcer les échanges entre Français et anglophones
Une proposition visant à renforcer les échanges culturels et professionnels entre Français et anglophones, a été appuyée par toutes les parties. Serge Letchimy a également appelé les États membres de l’OECO qui font partie du Conseil exécutif de l’Unesco à soutenir la demande de la Martinique pour le statut de patrimoine mondial du mont Pelée.
Le président Letchimy a en outre demandé la poursuite du dialogue avec les États membres de l’OECO, afin de déterminer le rôle de soutien que la Martinique peut jouer dans le domaine des énergies renouvelables.