Miss Martinique 2020, Séphora Azur se prépare à la 91e élection de Miss France. Le concours de beauté fêtera ses 100 ans, le 12 décembre, au grand Carrousel du Puy du Fou (Loire). Miss Martinique a accepté de répondre à nos questions.
C’était votre troisième participation au concours de Miss Martinique. Est-ce l’expérience et la détermination qui ont joué ?
En effet, « détermination » est le mot ! L’expérience a aidé. Non seulement j’ai pris de la maturité, mais en plus je savais un peu à quoi m’attendre en me représentant. Par contre, je ne voulais pas me reposer sur mes lauriers, car c’est une compétition et il y a de la concurrence. Donc, j’ai eu la même préparation que les autres années, j’ai suivi les conseils des professionnels lors des ateliers et j’ai travaillé à la maison. La détermination et l’expérience sont une combinaison qui m’a réussi.
Pensez-vous que votre expérience vous permet d’être mieux préparée pour le titre de Miss France ?
Je fais comme si le 24 octobre était ma toute première participation à une élection, car Miss France, c’est du « haut niveau ». Le fait d’avoir l’expérience du podium et de l’élection m’aidera certainement. Je vais travailler très dur pour que la Martinique brille, car je n’aurai qu’une seule chance. Je suis sereine avec un cerveau qui fonctionne à 100 à l’heure, car les choses vont très vite !
Quels sont vos atouts majeurs pour le titre national ?
J’ai souvent été de l’autre côté de la télévision en regardant des élections, et j’apprécie beaucoup lorsqu’une candidate est spontanée. Je suis une jeune femme dynamique, naturelle ; je ne me prends pas la tête. Lorsque j’irai à Miss France, j’amènerai ma douceur et mon authenticité, tout en montrant que la Martinique mérite d’avoir sa place au plus haut niveau.
C’est une belle aventure qui vous attend. Quelles sont vos ambitions en tant que Miss Martinique, en dehors du titre de Miss France, pour le moment ?
Profiter à fond de cette belle aventure unique et aller à la rencontre de la population, partager de l’amour et de l’espoir.
Vous vous préparez à être psychologue auprès des jeunes enfants. Consacrer du temps aux autres vous semble essentiel pour un plein épanouissement de votre personnalité ?
Selon moi, l’épanouissement de notre personnalité provient de nous, et nous seuls. Les enfants sont pour moi une source d’espoir, de joie et d’apprentissage. Malgré leur jeune âge et toutes les situations qui peuvent se présenter à eux, ces petits bouts peuvent amener de la joie et je trouve cela magnifique.
Vous sentez-vous des affinités à long terme avec le monde de la mode ?
J’ai été repérée pour la première fois par un agent lorsque j’avais à peine 13 ans. J’ai eu la chance de faire quelques séances photos et défilés de mode, que j’ai beaucoup appréciés. Je serais donc très heureuse de m’y replonger et d’en faire une carrière, parallèlement à mes études que je souhaite finir.
Forte de votre expérience, que diriez-vous aux jeunes filles qui souhaitent s’engager dans ce concours ou encore dans les métiers de la mode ?
Foncez ! Allez-y ! Nous n’avons qu’une vie, et il faut se donner les moyens d’atteindre ses objectifs. Si vous avez une petite voix dans la tête qui vous dit que vous devriez vous lancer, pesez le pour et le contre par rapport à votre situation actuelle (études, travail, critères…) mais n’hésitez surtout pas, de peur d’être jugée ou critiquée. C’est votre vie à vous !
Entretien : Rodolf Etienne