Sargasses : la Région Guadeloupe mise sur un Syndicat mixte ouvert

Présenté ce lundi 9 mai par le préfet de Guadeloupe, Alexandre Rochatte, le Plan national sargasses II doit permettre de collecter les algues brunes en mer, avant qu’elles atteignent le littoral.

Ces quatre dernières années, Etat et collectivités ont appris à gérer dans l’urgence la collecte des sargasses une fois échouées, à faire des prévisions, déterminer les lieux, périodes et volumes d’échouements.

Visite de terrain, à Sainte-Claire (Goyave), le 9 mai avec le préfet Alexandre Rochatte et Ferdy Louisy, maire de Goyave.

Aujourd’hui, il s’agit d’aller plus loin. Pour la Région Guadeloupe, aux côtés de l’Etat pour soutenir les communes confrontées au coût d’acquisition du matériel nécessaire à la collecte des sargasses, la création d’un Syndicat mixte ouvert pour fédérer tous les acteurs est désormais nécessaire. Les sites d’épandage arrivant à saturation, l’objectif final est d’apporter une réponse adaptée à la configuration de chaque site envahi par les sargasses.

Pour y arriver, certaines études doivent être menées au préalable.

Un kit pour les échouements faibles à modérés

« En s’appuyant sur le Plan national sargasses II, la Région Guadeloupe accompagne les communes et communautés d’agglomération pour compléter leur kit sargasses pour un montant d’1.3 million d’euros, indique Sylvie Gustave-dit-Duflo, vice-présidente de la Région Guadeloupe, présidente de l’Agence régionale de la biodiversité. Ce kit sargasses permet aux communes de disposer du matériel pour prendre en charge les échouements faibles à modérés. »

Pour les échouements très forts à massifs, la Région Guadeloupe a lancé un marché de 800 000 euros pour des études de courantologie et de bathymétrie qui permettront d’apporter une réponse adaptée à chaque site.

Des études déterminantes

« Dans une même commune, il peut y avoir plusieurs sites impactés par les échouements de sargasses avec chacun leurs spécificités, rappelle Sylvie Gustave-dit-Duflo. A Goyave, la plage de Sainte-Claire est très linéaire. La problématique du ramassage n’est pas la même qu’à Anse-Bertrand par exemple avec la falaise, ou la mangrove à Arnouville, des ports à Terre-de-Bas ou à la Désirade… Aujourd’hui, pour finaliser nos choix de matériel en fonction de chaque site, nous avons besoin du résultat des études de courantologie et de bathymétrie. »

Collecter en mer, les algues brunes pourront intégrer un cycle de valorisation, un objectif du Plan sargasses II.

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