Santé. Une septième vague Covid est-elle à craindre en France ?

Si, présidentielle et législatives obligent, la traque aux Covidés n’est plus la préoccupation visible des autorités, depuis quelques semaines, le nombre de cas de Covid ne cesse d’augmenter dans l’Hexagone. D’ailleurs, savez-vous, on meurt toujours en Guadeloupe comme en Martinique du Covid. Mais, en petites quantités connues… puisque seules sont comptabilisées les morts en milieu hospitalier.

Vendredi 3 juin, la Direction générale de la Santé dénombrait en France Hexagonale 19 451 tests positifs quotidiens en moyenne sur la semaine passée. Un chiffre en hausse de 20% sur sept jours.

Santé Publique France devrait confirmer ces chiffres. La courbe stagne et ne baisse plus, celles des hospitalisations ou des décès dus au Covid non plus. Le taux de positivité grimpe doucement.

Les causes de cette remontée sont multiples, dont le fait que l’on se se préoccupe plus vraiment de cette pandémie. Mais, l’une des principales causes est un variant ou plutôt deux sous-variants d’Omicron, BA.4 et BA.5, qui ont déjà provoqué des vagues de contaminations importantes dans d’autres pays.

Détectés pour la première fois en Afrique du Sud où Omicron a également été séquencé en premier, ces deux variants ont un avantage sur les précédentes versions d’Omicron. Ils ont une capacité à échapper à une immunité acquise par infection ou vaccination (Centre européen de contrôle des maladies (ECDC) dans un rapport du 13 mai).

Ces deux variants sont prédominants ces dernières semaines. « La présence de ces variants pourrait entraîner une augmentation globale significative des cas de COVID-19 dans l’UE au cours des semaines et des mois à venir », notait l’ECDC mi-mai.

BA.4 et BA.5 ont provoqué une vague de contaminations en Afrique du Sud qui a démarré le 1er avril, suivi d’une hausse des hospitalisations et des décès. Le pic des cas a été atteint un mois plus tard.

BA.4 et BA.5 se sont imposés un peu plus tard au Portugal, entraînant là aussi une hausse des contaminations qui a démarré début mai et est toujours en cours.

Même si une augmentation importante a lieu, comme en Afrique du Sud et au Portugal, l’impact sur l’hôpital est difficile à prédire. Si l’immunité induite par les vaccins et les infections antérieures diminue toujours aussi fortement le risque de formes graves avec ces variants, les conséquences sanitaires d’une 7e vague seront limitées. 

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​