En France, on estime à trois millions la part de la population atteinte de troubles psychiques sévères : schizophrénie, bipolarité, trouble borderline, dépression grave…
On les dit « fous ». Ils nous font peur. La plupart du temps, on les filme au moment de leur passage en hôpital psychiatrique. Pourtant, cette folie pourrait être la nôtre, ses manifestations sont multiples. Elle ne fait pas de tri parmi les couches sociales, les milieux culturels et les origines. Et si, au lieu de la rejeter, on acceptait que, au fond, elle est ordinaire.
Une personne sur cinq y sera confrontée au cours de sa vie, et la plupart des personnes concernées vivent en dehors des institutions psychiatriques.
Un handicap invisible
Le documentaire Nos folies ordinaires traite d’un mal invisible, mais ô combien discriminant, la maladie mentale, appelée aussi « trouble psychique ».
Vécue comme un handicap invisible, elle n’empêche pas ceux qui en souffrent de vivre en société, d’aimer, de travailler, de s’engager. On découvre que la maladie mentale n’est pas une fatalité.
Après la diffusion du documentaire, Marie Drucker animera un débat avec le Dr Pierre de Maricourt, médecin, psychiatre et chef de service à l’hôpital Sainte-Anne à Paris et Victoria Leroy, co-fondatrice de la maison Perchée.
Mercredi 22 mars, à 22 h 40 sur France 2