Santé. Myriam Cholet, du GIP-RASPEG, met en place le dispositif d’appui à la coordination avec le soutien de la Région Guadeloupe

Retenez bien ce numéro de téléphone : 0590 47 17 00 c’est celui de la Plateforme territoriale d’appui du GIP-RASPEG.

Addiction, périnatalité, diabète, obésité infantile, asthme, troubles du sommeil… Le champ d’intervention du GIP-RASPEG en matière de santé embrasse toutes les pathologies.

La sénatrice Victoire Jasmin est intervenue pour dire son soutien à la nouvelle structure.

Lundi, l’Espace régional au Raizet/Les Abymes accueillait le GIP-RASPEG pour un forum au cours duquel Myriam Cholet, directrice générale, a présenté le Dispositif d’appui à la coordination (DAC). C’était en présence d’Ary Chalus, président de Région à l’initiative de ce forum, la sénatrice Victoire Jasmin, et des élus venus de certaines communes de l’archipel.

Dans son discours introductif, le président de Région a rappelé son soutien indéfectible au GIP-RASPEG et fustigé les élus qui, invités, n’ont pas fait le déplacement…

Qu’est-ce que le DAC ? Créés en 2019, leur objectif est de proposer un service d’appui unifié pour les professionnels pour toute situation jugée complexe, quels que soient l’âge ou la pathologie de la personne suivie.

On comprend que c’est pour venir en aide à des personnes présentant un problème de santé, de l’enfance au grand âge.

L’Agence régionale de santé a confié la mise en place de ce DAC au GIP-RASPEG qui remplit déjà certaines de ses fonctions. En effet, le nouveau DAC de Guadeloupe et Îles du Sud va s’appuyer sur le savoir-faire et les équipes du GIP-RASPEG que dirige avec brio Myriam Cholet.

Myrian Cholet explique la nouvelle structure :

Trois missions pour le DAC.

Tout d’abord, assurer la réponse globale aux demandes d’appui des professionnels qui comprend l’accueil, l’analyse de la situation de la personne, l’orientation et la mise en relation, l’accès aux ressources spécialisées, le suivi et l’accompagnement renforcé des situations ainsi que la planification des prises en charge. Cette mission est réalisée en lien avec le médecin traitant, conformément à son rôle en matière de coordination des soins.

Ensuite, contribuer avec d’autres acteurs et de façon coordonnée à la réponse aux besoins des personnes et de leur aidant en matière d’accueil, de repérage de situation à risque, d’information de conseils, d’orientation, de mise en relation et d’accompagnement.

Enfin, de participer à la coordination territoriale qui concourt à la structuration du parcours de santé.

Le GIP-RASPEG, dans le cadre du DAC, fusionnera les missions des réseaux de santé, de la Plateforme territoriale d’appui, celles des Méthode d’Action pour l’Intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’Autonomie (MAIA) Sud Basse-Terre et Centre, portées par le Centre hospitalier de Capesterre Belle-Eau et par le Centre hospitalier de Palais Royal.

Pour mettre en place cette structure, Myriam Cholet demande six mois afin que tout soit parfaitement axé.

Le CAD aura deux antennes, une pour la Guadeloupe, une pour les Îles du Sud.
Myriam Cholet a lancé un appel aux collectivités et aux élus dans les communes pour qu’ils participent au fonctionnement et à la mise en place des antennes.

Ary Chalus a réaffirmé son soutien :

La sénatrice Victoire Jasmin, ancien cadre supérieur de santé, a apporté son soutien plein et entier à Myriam Cholet — elle a participé à la création du GI-RASPEG et siège, au nom du Sénat, au conseil d’administration de l’ARS — et veillera à ce que tout se passe bien dans la mise en place du DAC au travers de ses réseaux en Guadeloupe et à Paris.

Facebook
Twitter
LinkedIn
WhatsApp
Email

Actualité

Politique

Economie

CULTURE

LES BONS PLANS​