Santé. L’obligation vaccinale décidée par une loi s’appliquera aux Antilles françaises… comme partout

Les lois de la République, votées par le Parlement s’appliquent à tous sur le territoire de la République, Outre-mer compris. Ainsi l’a rappelé Olivier Véran, ministre de la Santé et des Solidarités mardi 19 octobre, à l’assemblée nationale : « L’obligation vaccinale doit s’appliquer en Guadeloupe et en Martinique. »

Il venait d’être interpellé par Justine bénin, députée de la Guadeloupe, qui s’inquiétait du petit nombre — 30 à 40% — de soignants vaccinés en Guadeloupe et Martinique et des difficultés qu’il y aurait à assurer la continuité des soins si les soignants non vaccinés étaient exclus du système de soins par des mesures de suspension prévues par la loi du 5 août 2021.

« Cette réalité-là n’est pas viable, disait la députée, d’autant que les remplacement seront d’autant plus difficiles que les soignants auxquels on pourrait faire appel ne sont pas vaccins non plus. »

La députée demandait d’assouplir l’application de la loi « pour éviter le chaos. » Olivier Véran a reconnu que le faible taux de vaccination des soignants ne doit pas mettre en péril la continuité des soins pour les populations antillaises qui souffrent de comorbidités qui exigent visites médicales, soins, voir opérations chirurgicales.

Il rappelait avoir demandé « que l’obligation (vaccinale) soit appliquée en Guadeloupe (et Martinique) comme sur tout le territoire de la République, avec discernement, avec progressivité, à mesure que la pression sanitaire diminue. » Il a réaffirmé que l’obligation vaccinale n’entrerait en vigueur qu’après la fin de la quatrième vague (d’ici le 15 novembre… ou après si, comme en Martinique la quatrième vague donne des chiffres stagnants).

En attendant, les anti vaccination obligatoire de Guadeloupe, notamment ceux affiliés à l’UTS-UGTG, n’ont pas l’intention de cesser leur combat. Ils sont installés sur le parking du CHU de la Guadeloupe quand ils ne défilent pas dans les rues le samedi. Ou ne tiennent pas meeting dans les communes en semaine. Ils viennent d’être rejoints par les soignants de la Côte-sous-le-Vent tout autant déterminés.

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