Santé. La bronchiolite court toujours

L’ensemble de l’Hexagone, les Antilles et la Guyane sont en situation épidémique, selon Santé Publique France. Les primes accordées aux personnels des hôpitaux sont prolongées jusqu’au 31 mars.

Les indicateurs de surveillance de la bronchiolite chez les enfants de moins de 2 ans augmentent très rapidement et très précocement, constate Santé publique France, dans son dernier bulletin hebdomadaire. L’ensemble de l’Hexagone, les Antilles et la Guyane sont en situation épidémique.

« Les nombres de passages aux urgences et d’hospitalisations pour bronchiolite sont très élevés et à des niveaux supérieurs à ceux observés aux pics épidémiques des trois saisons précédentes et ils sont déjà équivalents à ceux du pic de la saison 2018-2019. »

En Guyane, 45 enfants de moins de 2 ans sont passés aux urgences pour bronchiolite, la semaine dernière. Neuf ont été hospitalisés.

Doublement de la rémunération de nuit

Alors que la Guyane, comme la totalité de l’Hexagone, subit une épidémie de bronchiolite, François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, a annoncé que le doublement de l’indemnité des heures de nuit est prolongé jusqu’au 31 mars, pour tous les personnels non médicaux de l’hôpital. Pour les médecins, l’indemnité reste multipliée par 1,5. La prime de soins critiques est élargie à tous les soignants qui travaillent dans les services de soins critiques et donc aux infirmiers puériculteurs et aux personnels non infirmiers qui n’en bénéficiaient pas jusque-là.

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