Porté par le Centre régional de coordination des dépistages des cancers de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy (CRCDC-971), le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus donnera lieu à un « ti moman frottis », lundi 13 et mercredi 29 juin, à Port-Louis.
En Guadeloupe, le cancer du col de l’utérus touche environ 200 femmes par an et fait chaque année 30 victimes. En 2021, seulement 29% des femmes âgées entre 25 et 65 ans ont participé au dépistage. Pour sensibiliser les principales intéressées sur l’importance du dépistage du col de l’utérus, le Centre régional de coordination des dépistages des cancers de Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélémy (CRCDC-971) organise une nouvelle campagne d’information.
Bientôt dans toutes les communes de Guadeloupe
Les assurées sociales de 25 à 65 ans ont été invitées à se faire dépister, si leur dernier frottis date de plus de 3 ans. Parallèlement, deux journées de dépistage sont programmées à Port-Louis lundi 13 et mercredi 29 juin.
Trois salles de consultations seront disponibles à la Maison de Santé Le Souffle du Nord pour une visite d’une quinzaine de minutes, incluant le frottis. Ces « Ti moman frottis » ont pour objectif principal de créer une proximité entre l’usager et l’offre de soin. Suite à ce lancement, les « Ti moman frottis » deviendront récurrents. Les assurées sociales concernées pourront notamment en bénéficier dès la rentrée prochaine sur tout le territoire avec les bus de La Croix rouge en Guadeloupe.
Tél. 05 90 38 15 03
Pourquoi se faire dépister ?
Le dépistage du cancer du col de l’utérus permet de détecter des lésions précancéreuses pour les traiter avant qu’elles n’évoluent en cancer. Il permet également de détecter et traiter des cancers à un stade précoce et ainsi d’en améliorer les chances de guérison.
Depuis 2018, le dépister du col de l’utérus s’inscrit dans le cadre d’un programme national. L’objectif est de toucher les femmes ne réalisant pas ou rarement un dépistage. Selon l’Organisation mondiale de la santé, un dépistage régulier de toutes les femmes concernées permettrait de réduire significativement le nombre de cas de cancers du col de l’utérus.