Variole du singe : le chef de l’Office Mondial pour la Santé (OMS) envisage de convoquer un comité d’urgence pour statuer sur le déclenchement de l’alerte maximale de santé.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé, dimanche 4 août 2024, que l’OMS et les centres africains sur le contrôle et la prévention des maladies sont en train d’accroître leurs efforts pour tenter d’interrompre la transmission du virus.
De quoi s’agit-il ? Le virus de la variole du singe ou mpox a été découvert pour la première fois chez des humains en 1970 dans l’actuelle République démocratique du Congo. Mais en mai 2022, les contaminations par le virus se sont produites dans le monde entier, y compris dans les îles de la Caraïbe, affectant essentiellement des homosexuels. Cette épidémie mondiale avait conduit l’OMS à déclarer une urgence de santé publique de portée internationale en juillet 2022, levée en mai 2023.
Le 11 juillet, l’OMS a mis en garde contre la menace pour la santé mondiale que représente le mpox, exprimant son inquiétude concernant une poussée épidémique d’une nouvelle souche plus mortelle du virus en République Démocratique du Congo (RDC). Le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Kenya, l’Ouganda et le Rwanda ont annoncé avoir recensé plusieurs cas de mpox. La RDC a rapporté plus de 11 000 cas, dont 450 décès.
« J’envisage de convoquer un comité d’urgence sur les régulations sanitaires internationales pour me conseiller sur le fait de savoir si l’épidémie de mpox doit être déclarée comme une urgence de santé publique de portée internationale » a indiqué Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Cette qualification est la plus haute alerte que l’OMS peut déclencher, et c’est le chef de l’OMS qui peut la lancer sur les conseils du comité.