La journée mondiale de l’hypertension artérielle est l’occasion pour le Gip-Raspeg Guadeloupe et Iles du Nord de sensibiliser au dépistage et sur le contrôle thérapeutique sous traitement.
Priorité de santé publique en Guadeloupe, l’hypertension artérielle engendre une forte mortalité élevée, liée aux accidents vasculaires cérébraux. Pour autant, la prise en charge s’est nettement améliorée, ces dernières années.
La journée mondiale de l’hypertension artérielle est l’occasion pour le Gip-Raspeg Guadeloupe et Iles du Nord de sensibiliser au dépistage et sur le contrôle thérapeutique sous traitement. Deux pistes importantes dans la prévention de l’hypertension artérielle. Deux rendez-vous sont organisés par le Gip-Raspeg, en collaboration avec le groupe HTA Guadeloupe :
- mercredi 17 mai, à 18 heures : webinaire sur l’hypertension artérielle avec le Dr André Atallah, cardiologue, coordinateur médical au Gip-Raspeg, président du groupe HTA Guadeloupe et Catherine Borgia, infirmière à l’école du cœur au CHBT. ID de réunion : 889 5336 58 40. Code : 214671. Sur Facebook : @mutualitefrancaiseguadeloupe
- samedi 20 mai, à 17 heures : théâtre-débat, An ka fè tensyon… ki vé di ? Une saynète du groupe HTA Guadeloupe. Trois-Rivières, bourg, salle Bloncourt Francillette. Entrée gratuite.
Infarctus, attaques cérébrales…
Depuis 2005, la Journée mondiale de l’hypertension artérielle permet de communiquer sur l’hypertension artérielle, sur la gravité de ses complications médicales, de communiquer largement sur la prévention, la détection et le traitement.
Longtemps silencieuse, l’hypertension artérielle peut entraîner des complications très graves : infarctus, attaques cérébrales… L’hypertension artérielle peut endommager les organes vitaux : le cœur, le cerveau ou les reins. En Guadeloupe, l’hypertension artérielle concerne un adulte sur 4. Après 60 ans, une personne sur deux est hypertendue.
Des malades qui s’ignorent…
Un milliard de personnes souffrent d’hypertension dans le monde : 40 % dans les pays occidentaux et 60 % dans les pays en voie de développement.
Mais à partir de 2025, en raison du vieillissement de la population et de l’évolution de mode de vie qui favorise l’obésité et la sédentarité, on comptera 1,5 milliards de malades. Il y aurait 14,4 millions de Français hypertendus et seulement 7,6 millions de malades traités. Une large majorité de ces hypertendus traités (70 %) ont plus de 60 ans. Mais il reste ainsi 6,8 millions de la population de plus de 35 ans qui sont hypertendus mais n’ont pas été dépistés ou ne sont pas suivis !