Dans une récente déclaration, le gouvernement de Saint-Vincent-et-les Grenadines a exprimé sa ferme opposition à une proposition faite par les États-Unis concernant la bande de Gaza.
La proposition, dévoilée par le président Donald Trump lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, suggère de relocaliser les deux millions de Palestiniens vivant actuellement à Gaza et de transformer le territoire en ce que Trump a décrit comme une « Riviera américaine » pour les résidents non palestiniens.
Cette initiative représente un changement significatif dans la politique américaine à l’égard du conflit israélo-palestinien, suscitant des critiques de la part de divers milieux de la communauté internationale.
Le pays a fermement condamné la proposition, la qualifiant de « manifestement contraire au droit international et au droit fondamental et naturel du peuple palestinien de posséder et de vivre, en paix et en sécurité, sur des terres qui lui appartiennent depuis des temps immémoriaux. »
En tant que telle, la déclaration souligne que les Palestiniens ne doivent pas être considérés comme de simples occupants, mais plutôt comme des citoyens exerçant leur droit à l’autodétermination dans la poursuite de leur propre État.
Soulignant les implications plus larges de la proposition, le gouvernement vincentien a mis en garde contre « les graves dangers et la perfidie » qui accompagnent une initiative aussi peu judicieuse. Il a exhorté les États-Unis à reconsidérer leur position et à collaborer plutôt avec la communauté internationale pour reconstruire Gaza d’une manière propice à « la paix, la sécurité, la prospérité inclusive et le développement durable. »
Bien que Saint-Vincent-et-les Grenadines ait mentionné son amitié avec les États-Unis, il a averti qu’un véritable leadership s’accompagne de « responsabilités particulières : être une force pour le bien et non pour le mal », soulignant l’importance d’adhérer aux principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et de plaider en faveur du multilatéralisme.
En abordant les conséquences potentielles de la proposition américaine, la nation caribéenne a exprimé sa préoccupation quant aux effets déstabilisateurs que cela pourrait avoir sur la paix et la sécurité régionales et mondiales. La déclaration remet clairement en question : « Quel pays est le prochain sur la liste à cibler d’une manière contraire au droit international, à la moralité publique et au multilatéralisme ? »
En conclusion de sa déclaration, Saint-Vincent-et-les Grenadines a appelé à une « réinitialisation appropriée dans l’intérêt de l’humanité partout dans le monde. »
Source : Dominican NewOnline
