Depuis le 1er novembre, les dirigeants mondiaux, les négociateurs et les institutions internationales ont convergé à Glasgow (Ecosse) pour les 26e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26). L’objectif est d’établir un plan global permettant d’éviter une crise climatique mondiale.
La COP26 vise à tenir les pays responsables de leur engagement à réduire considérablement les émissions mondiales de gaz à effet de serre et à fournir un financement aux pays en développement pour atténuer les effets du changement climatique.
Ministre du Tourisme, de l’Aviation civile, du Développement durable et de la Culture, l’honorable Carlos James, qui détient le portefeuille des questions liées au changement climatique, a quitté l’archipel de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, mercredi, pour diriger une délégation de quatre membres à la conférence sur le climat.
Eviter une crise climatique
Selon le ministre James, le sommet sur le climat représente un appel important à l’action pour tenir les pays développés responsables en tant que principaux contributeurs aux émissions de gaz à effet de serre.
Suite à une ouverture forte et positive de la conférence lors de la session plénière à laquelle ont participé les dirigeants de la Communauté des Caraïbes (Caricom), les négociateurs et les ministres se préparent à un cycle intense de négociations pour éviter une crise climatique.
Une pression économique sur les petits Etats
« Bien qu’ils ne soient responsables que de 0,2 % des émissions mondiales de carbone, les petits États insulaires en développement et les territoires sont en première ligne en termes d’exposition à des risques aggravés et de détérioration constante des circonstances résultant de l’impact du changement climatique », a déclaré le ministre James.
Le ministre du Développement durable a prévenu que si des mesures ne sont pas prises maintenant, les petits États insulaires en développement comme Saint-Vincent-et-les Grenadines deviendront méconnaissables en raison de l’impact grave du changement climatique. Il a noté que l’ampleur du financement climatique nécessaire pour relever ces défis représente une pression permanente sur les économies des petits États.