Le premier vice-président Alain Richardson, en charge du développement économique, la conseillère territoriale Valérie Fonrose, présidente de l’EGEA (abattoir) et de l’économie bleue, et le conseiller territorial, Daniel Arnel, en charge des transports et des affaires agricoles et rurales, ont reçu, jeudi 1er août à l’hôtel de la collectivité, la ministre des Affaires Économiques, du tourisme, des Transports et des Télécommunications (TEATT) de Sint Maarten, Grisha S. Heyliger-Marten.
Cette rencontre qui s’est tenue en présence des techniciens en charge de l’agriculture et de la pêche de Saint-Martin et des conseillers spéciaux de la ministre de Sint Maarten, avait pour objectif d’échanger sur des thématiques conjointes comme les questions liées à la mer, l’agriculture et à la pêche.
La lutte contre les espèces de poissons invasives a été abordée, notamment à travers la coopération déjà installée entre le Nord et le Sud lorsqu’il s’agit de participer à des colloques annuels permettant de s’informer et de partager les bonnes pratiques.
La pêche et le mareyage ont aussi fait l’objet d’un point de discussion, la ministre Heyliger-Marten souhaitant connaître la règlementation et le fonctionnement en vigueur sur la partie française.
Le premier vice-président Alain Richardson a indiqué que Saint-Martin comme Sint Maarten faisant partie de la même zone de pêche, la zone 31, qui s’étend de Trinidad aux îles vierges ; les pêcheurs travaillent donc dans le même périmètre. Et d’ajouter que des normes strictes s’appliquent à Saint-Martin en matière de pêche et de mareyage. L’enrôlement des marins-pêcheurs a aussi été évoqué, soulevant l’importance de structurer le secteur et d’instaurer une coopération nord-sud.
Soucieux de coopérer dans l’objectif de synchroniser les efforts et d’harmoniser les pratiques sur la traçabilité des produits de la mer, les techniciens de la collectivité et conseillers du TEATT travailleront en étroite collaboration sur cette thématique.
La question de l’abattage des bêtes et du fonctionnement de l’abattoir de Saint-Martin, actuellement en travaux de rénovation et de montée en gamme, a été posée, la ministre TEATT souhaitant connaître la législation en vigueur sur la partie française. Sur ce thème, le premier vice-président a émis le souhait d’initier une discussion avec les services de l’Etat, afin de savoir dans quelle mesure un partenariat serait envisageable.
Une réunion de coopération particulièrement constructive pour les élus, tant les enjeux communs dans ces domaines d’intervention sont nombreux et nécessitent une attention particulière de la part des gouvernements en place.