Sur le lieu de l’accident qui a coûté la vie à leur collègue, Thierry Brasseleur, le 2 octobre, les agents de Routes de Guadeloupe ont déposé une gerbe, à La Jaille (Baie-Mahault).
L’émotion est encore vive, ce mercredi 12 octobre, 10 jours après le drame qui a coûté la vie à Thierry Brasseleur, 46 ans, mortellement blessé sur son lieu de travail par un conducteur en état d’ivresse.
« Après un tel accident, les agents sont sous le choc, particulièrement quand on est sur le lieu de l’accident, indique Sully Pandolf, directeur de Routes de Guadeloupe. On ne peut que rappeler aux automobilistes de lever le pied, surtout quand il y a des agents en intervention sur la route ! »
« Mourir au travail n’est pas anodin. »
Manick Siar-Titeca, psychologue.
Après la cellule de crise mise en place suite au décès de leur collègue, les agents de Routes de Guadeloupe bénéficient d’un accompagnement psychologique.
« L’émotion est toujours palpable, confirme Manick Siar-Titeca, psychologue. Ce n’est pas anodin de mourir sur son lieu de travail. Beaucoup d’agents se sont projetés dans cet accident. On voit des hommes sur la route, mais ce sont aussi des familles et forcément, il y a cette anxiété de prendre la route pour aller sur son lieu de travail et peut-être, ne pas revenir. »
Ce tragique accident qui restera dans la mémoire de Routes de Guadeloupe vient aussi rappeler aux usagers la nécessité de redoubler de vigilance sur les routes, un espace à partager.
