Pendant deux jours, mercredi 8 et jeudi 9 mars, en Guadeloupe, la 16e Conférence régionale Antilles-Guyane a permis d’établir les bases d’une coopération régionale renforcée.
Placé sous le haut patronage du ministre délégué chargé des Outre-mer, la 16e Conférence de coopération régionale Antilles-Guyane a permis d’établir les bases pour relancer la coopération dans différents domaines pour contribuer au développement des territoires
Les représentants des collectivités de Guyane, Martinique, Guadeloupe, les représentants de l’Etat, l’Association des Etats de la Caraïbe, la Communauté des Caraïbes, l’Organisation des Etats de la Caraïbe Orientale, les parlementaires, mais aussi les acteurs de la coopération du privé, du public étaient réunis, mercredi 8 et jeudi 9 mars, à La Créole Beach (Le Gosier).
Environnement, santé, mobilité…
Les sessions de travail ont porté sur la coopération dans le domaine de la santé l’environnement avec l’épineuse question des sargasses, la gestion des catastrophes naturelles, mais aussi des déchets, la mobilité des jeunes dans la Caraïbe. Enfin, les connexions aériennes et maritimes pour renforcer les échanges dans la Caraïbe ont aussi été à l’ordre du jour.
Pour aboutir à des actions concrètes, un document reprenant les recommandations opérationnelles sera produit. Pour la santé, l’idée d’une plateforme des ARS, des CHU a été avancée pour « mieux relancer la coopération régionale après le Covid », précise Roland Dubertrand, ambassadeur chargé de la coopération régionale dans la zone Atlantique.
« Pour les sargasses, il faut agir maintenant ! »
Problématique majeure, les sargasses ont fait l’objet de plusieurs recommandations. « Le projet européen Sarg’Coop, piloté par la Région Guadeloupe va se concentrer sur la sensibilisation, à l’échelle internationale, des différentes organisations multilatérales avec l’aide de l’Etat, annonce l’ambassadeur Roland Dubertrand. C’est un sujet majeur pour lequel il faut agir maintenant ! »
Concernant les risques naturels, la France portera l’initiative pour que les Sécurité civile des Etats et territoires de la Caraïbe soient en capacité de répondre conjointement et rapidement face aux phénomènes climatiques de plus en plus violents en raison du réchauffement climatique.
Cécilia Larney
Favoriser les échanges dans la Caraïbe
Pour la mobilité des jeunes, les discussions ont avancé sur la mise en place d’un Erasmus régional pour faciliter les déplacements des jeunes dans la région Caraïbe. « Il faut mieux utiliser Erasmus+, notamment avec le soutien de l’Union européenne. »
Les échanges sur les connexions aériennes ont porté sur les nouveaux accords aériens avec les pays de la région Caraïbe. Pour les connexions maritimes, la coordination entre les trois grands ports de Martinique, Guadeloupe et Guyane et le projet d’envergure de la CMA/CGM, seront les priorités.