RIMÈD RAZYÉ. Le Doliprane contre bien des maux

Connaissez-vous le Plectranthus amboinicus ? Non ? Le nom savant de cette plante commune aux abords des jardins créoles ne vous dit rien ?

Si je vous dit Doliprane, ne voyez pas le fameux petit cachet blanc vendu en boite en pharmacie, mais une jolie plante de nos jardins antillais. 

On l’appelle Plante Doliprane, Doliprane, en Guadeloupe ou Martinique, parce que ses effets sont sensiblement les mêmes que le cachet médicinal. Sans les effets secondaires (aigreurs, maux de ventre) du cachet.

C’est une plante buissonnante, qui ne monte pas très haut (deux à trois mètres), aux feuilles duveteuse, aromatiques, d’un vert tendre. Elle est cultivée par boutures de tiges dans toute la Caraïbe.

Doliprane se plaît contre un mur bien exposé, ensoleillé, avec une terre assez humide. Mais, elle ne craint pas le manque d’eau. Dès la première pluie ou le premier arrosage, elle reverdira.

La Doliprane est utilisée depuis longtemps dans la pharmacopée antillaise en cas de fièvre, de migraine, d’état grippal, de maux dentaires. Prenez deux ou trois feuilles pour faire une tasse de tisane. Buvez. Vous vous sentirez rapidement mieux. 

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