Le Conseil de sécurité organise une séance d’information ouverte, suivie de consultations à huis clos, sur Haïti, mercredi 20 novembre 2024.
Le Conseil de sécurité organise une séance d’information ouverte, suivie de consultations à huis clos, sur Haïti, mercredi 20 novembre 2024. La réunion a été demandée par la Chine et la Russie pour discuter d’une proposition de l’Équateur et des États-Unis – les co-porteurs d’une résolution sur Haïti – visant à transformer la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMSS) autorisée par la résolution 2699 du 2 octobre 2023 en une opération de maintien de la paix de l’ONU, selon une dépêche du Rapport du Conseil de sécurité.
Le sous-secrétaire général pour l’Europe, l’Asie centrale et les Amériques, Miroslav Jenča, la conseillère kényane à la sécurité nationale, Monica Juma, et deux représentants de la société civile sont attendus pour un briefing.
À la suite d’une demande d’assistance internationale formulée par les autorités haïtiennes pour renforcer les efforts de la Police nationale d’Haïti (PNH) dans la lutte contre les gangs, la résolution 2699 a autorisé les États membres à former et à déployer la mission MMSS en Haïti pour aider la PNH à rétablir la sécurité dans le pays et à mettre en place des conditions propices à la tenue d’élections libres et équitables. La résolution autorise la mission sous la direction du Kenya pour une période initiale de 12 mois, en précisant que le coût de l’opération sera supporté par des contributions volontaires et le soutien de pays individuels et d’organisations régionales.
Au cours des négociations sur la résolution 2699, l’Équateur et les États-Unis ont d’abord cherché à inclure un texte sur la transformation possible de la mission en une opération de maintien de la paix des Nations unies, qui serait financée par les contributions des États membres.
Cette disposition n’a pas été incluse dans le texte final en raison de l’opposition de la Chine et de la Russie, qui ont fait référence à l’histoire mouvementée des précédentes opérations de maintien de la paix de l’ONU en Haïti et ont fait valoir que les conditions politiques et de sécurité du pays n’étaient pas propices à une nouvelle opération de maintien de la paix.
Source : le Nouvelliste