Le chanteur mondialement connu Julio Iglésias a été retenu le 10 janvier un moment à l’aéroport de Punta Cana, en République dominicaine alors qu’il revenait des Bahamas où il possède une propriété. Retiré, à 80 ans, il écrit ses mémoires, dit-on.
Domicilié en République dominicaine, Julio Iglésias a été intercepté à l’arrivée du vol de nuit N768JJ alors qu’il transportait, dans ses valises, 42,16 kilogrammes de denrées diverses, essentiellement des fruits et légumes, un peu de viande.
Le 10 janvier, le chanteur espagnol revenait des Bahamas et s’apprêtait à regagner son domicile quand ses bagages ont été contrôlés. Les services officiels, techniciens du service d’inspection de la quarantaine végétale (AIPC) du ministère de l’Agriculture, contrôlent les bagages des arrivants pour éviter qu’ils n’introduisent dans le pays des parasites nuisibles au plantes locales : insectes, vermines diverses.
Dans les bagages ouverts en milieu sécurisé, il y avait de tout, selon un journal qui relate les faits : fraises, framboises, myrtilles, cerises, tomates, betteraves, céleri, haricots, épinards, laitues, champignons, roquette, viande, etc.
Le ministère de l’Agriculture a assuré qu’il continue d’appliquer ces contrôles dans les différents ports, aéroports et à la frontière terrestre, en vue de garantir qu’aucun produit d’origine animale ou végétale n’entre qui mette en danger la production nationale.
Après quelques instants, le chanteur, dont les journaux aux Etats-Unis où il se produit parfois n’hésitent pas à dire qu’il est diminué physiquement et oublie parfois les textes de ses chansons, a été prié de reprendre ses bagages — délestés cependant d’une partie des fruits et légumes, suspectés être porteurs de parasites — et de rentrer chez lui.