Jean Alain avait 18 000 faux comptes pour promouvoir sa personnalité politique et attaquer des opposants.
D’autres révélations contenues dans le dossier d’accusation à l’encontre des personnes impliquées dans l’affaire Medusa, où le principal impliqué est Jean Alain Rodríguez, ancien procureur, sont le nombre de faux comptes que l’ancien avocat aurait eu pour vanter et promouvoir sa personnalité politique.
L’accusation met en lumière que Jean Alain avait au moins 18 000 faux comptes sur les réseaux sociaux qui ont été payés par le parquet général.
De même, selon l’accusation, ceux qui ont exprimé des opinions contre lui, tels que les journalistes, les leaders d’opinion et les « influenceurs », ont été attaqués sur les réseaux.
Selon l’accusation, Jean Alain Rodríguez avait une équipe de personnes travaillant dans un local saisi de la Plaza Fernández, dont la mission était de créer de faux comptes de réseaux sociaux, qu’ils appelaient des « fermes de robots », dont la plateforme était utilisée pour voter dans des sondages virtuels et créer des tendances en faveur de l’ancien avocat.
Il souligne que les dépenses millionnaires pour maintenir le fonctionnement de la structure ont été faites avec une modalité de fraude dans la masse salariale du bureau du procureur général, dans laquelle des personnes ont été embauchées avec des salaires qui ont ensuite été restitués en espèces.
Il souligne que ces personnes ne gardaient que deux ou trois mille pesos sur leur compte et que l’argent restant servait à payer les frais de fonctionnement des « fermes de robots. »
De plus, l’équipe a été soutenue par une remise en espèces effectuée par l’un des prévenus du réseau, qui est crédité d’avoir reçu une partie de l’argent du stratagème de corruption, selon l’acte d’accusation.
Le dossier révèle également que Rodríguez a fait appel aux services de la législatrice mexicaine Lejandra Lagunes Soto Ruiz pour promouvoir son projet politique à partir de 2020.
Pour les conseils, l’ancien avocat aurait payé 2 millions de dollars en espèces.
Soto Ruiz conseillait également l’ancien président du Mexique, Enrique Peña Nieto.
Source : Listin Diario
