Reproduire la réalité des soins cliniques en toute sécurité, c’est possible au CHUG

Le CHU de Guadeloupe s’est vu doté récemment d’un Centre de simulation des soins cliniques ultramoderne. Visite guidée d’une délégation régionale conduite par le président Ary Chalus. Marie-France Petchy, praticien hospitalier, qui a la responsabilité de ce service : « Nous recevons, ici, non seulement les infirmiers et infirmières en formation, mais aussi des praticiens des soins qui peuvent y pratiquer des gestes cliniques sur des mannequins en tête sécurité. Ce qui évite de mettre immédiatement des personnes en formation avec de véritables patients. »

Les mannequins, qu’ils soient adultes ou bébés (i y a même un mannequin de prématuré particulièrement émouvant), sont animés, respirent, parlent, gémissent, poussent des petits cris, sont articulés et peuvent recevoir des soins comme de véritables personnes. Quand on place un stéthoscope sur leur poitrine, on entend les bruits caractéristiques qui accompagnent les battements du cœur.

En visitant ce centre dont le CHU de Guadeloupe a été le dernier de l’ensemble français à être doté (un scandale !), le président de Région, Ary Chalus, a été visiblement impressionné :

Adultes, enfants, bébés, prématurés, les mannequins sont disposés sur des tables d’auscultation ou dans des lits médicalisés et peuvent être considérés comme des personnes malades que l’on peut ausculter, soigner comme si elles étaient vivantes. Plusieurs salles permettent l’accueil de stagiaires simultanément, sur des cas précis. Les stagiaires sont dans une salle avec le mannequin-patient. Derrière une glace sans teint, un technicien ou un médecin activent des logiciels pour créer des situations critiques ; problèmes respiratoires, convulsions, etc.

Le Dr Marie-France Petchy explique l’importance d’un tel centre :

Le CHUG a consacré une partie de l’ancienne maternité rénovée pour installer ce Centre de simulation qui fait sa fierté. Le Dr Bruno Jarrige, directeur médical de la crise Covid au CHU de Guadeloupe, chef du pôle santé publique, a souligné l’importance de cet outil pédagogique pour former des praticiens des soins qui soient immédiatement aptes à opérer sur des patients réels.

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