En Guadeloupe et en Martinique, élus, syndicats enseignants, associations de parents d’élèves plaident pour un report de la rentrée scolaire, compte tenu de la situation sanitaire.
En attendant l’issue des réunions prévues cette semaine avec les recteurs respectifs, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, déroule sa feuille de route pour une rentrée « quasi normale » dans l’Hexagone, le 2 septembre.
Interrogé par nos confrères du JDD, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale, reconnaissait, ce dimanche 22 août, la « gravité de la situation aux Antilles qui pourrait le devenir en Guyane. Nous prendrons la semaine prochaine des mesures spécifiques. »
Un protocole à affiner
Pour ce qui est du territoire hexagonal, Jean-Michel Blanquer indique que « pour l’instant, les conditions de la rentrée seront identiques partout ». Le protocole établi à cette heure prévoit que :
- Dans tous les collèges et lycées, élèves et personnels auront accès au vaccin.
- En cas de contamination dans un collège ou un lycée, l’élève, s’il n’est pas vacciné, devra s’isoler pendant 7 jours et suivre ses cours en distanciel. Si l’élève est vacciné, il continuera à suivre ses cours en présentiel.
- En cas de contamination au primaire, la classe de l’élève sera fermée pendant 7 jours.
- Pour les sorties scolaires dans des lieux où les élèves sont en contact avec le public (au musée, par exemple), le passe sanitaire sera nécessaire.
- Le passe sanitaire ne sera pas exigé pour l’accès des élèves, parents ou enseignants aux établissements scolaires.
En Guadeloupe et en Martinique, au vu des niveaux de contamination à la Covid-19, Ary Chalus, président de la Région Guadeloupe, Guy Losbar, président du Conseil départemental, en concertation avec l’Association des maires ont officiellement demandé le report de la rentrée scolaire. Une démarche identique a été entreprise par Serge Letchimy, président de la Collectivité Territoriale de la Martinique. Une demande appuyée par les syndicats enseignants et les représentants des parents d’élèves.
Cécilia Larney