Un mois après la publication de la déclaration Fiducia supplicans, les évêques et les vicaires généraux des Antilles et de la Guyane ont donné leur orientation pastorale à propos de la bénédiction de couples irréguliers.
Reprenant la formule rituelle, « Bénissez-moi mon Père parce que j’ai péché », ils encouragent les prêtres de leurs diocèses à bénir toute personne demandant une bénédiction spontanée, tout en s’abstenant de bénir les couples en situation irrégulière ou de même sexe.
Dans un communiqué du 21 janvier, les évêques des Antilles et de Guyane déclarent que les membres du clergé peuvent bénir « toute personne qui demande individuellement une bénédiction spontanée », position défendue depuis longtemps par l’Église.
Cependant, les évêques de ces régions d’Outre-mer estiment que leurs prêtres « ne peuvent conférer de bénédiction à des couples en situation irrégulière ou de même sexe. »
Ils précisent que « les pasteurs et les fidèles de l’Église s’interdisent de rejeter, de juger ou de discriminer des personnes pour quelque raison que ce soit. »
Le communiqué relève les « nombreuses questions du grand public, des fidèles et des pasteurs de notre Église.»
S’appuyant sur la demande de bénédiction lors du sacrement de réconciliation, les évêques estiment que la « bénédiction est un outil dont dispose l’Église pour aider l’Homme à se détourner du mal et à progresser toujours vers le Christ, qui est le Chemin, la Vérité, et la Vie. »
Le communiqué des évêques demande aux fidèles d’arrêter de « malparler » mais de revenir à l’origine de la bénédiction, c’est-à-dire « dire du bien. »