On en parle de plus en plus à Paris. En avril, Emmanuel Macron va consulter les partis politiques représentatifs. Déjà, les états-majors politiques revoient leurs plans.
Il s’agit, si la troisième vague de Covid-19 est bien établie, de repousser les élections régionales et départementales en septembre ou octobre 2021.
Pourrait-on maintenir les élections régionales et départementales si la situation ne changeait pas, avec une montée qui semble bien établie du. ombre de cas de Covid-19 dans une grande partie de l’Hexagone et Outre-mer ?
L’obsession du président de la République est désormais la protection des gens. Hormis les envoyer travailler, pour éviter que l’économie ne plonge encore plus, Emmanuel Macron, qui a beaucoup tardé à prendre la décision de restreindre encore plus la liberté de circuler et de se réunir des gens — il vaut aussi éviter une explosion de colère des populations —, semble prêt, si la situation révolue pas favorablement et très vite, à repousser ces deux échéances électorales.
Le 1er avril, le Conseil scientifique doit remettre un nouveau rapport sur l’état de l’épidémie de Covid-19 et les adaptations nécessaires attachées à la tenue des deux scrutins dans des conditions optimales de sécurité sanitaire.