Alain Plaisir est tête de liste d’En avant pour l’alternative. Pour les Régionales des 20 et 27 juin, le Cippa (Comité d’Initiative Pour un Projet Politique Alternatif), qu’il a fondé, s’est associé à Ambition Guadeloupe, au Renouveau gosiérien, à Kap en action (Capesterre Belle-Eau) et à Peuple éthique et progrès Sainte-rosien.
L’exercice des Régionales n’est pas nouveau pour Alain Plaisir. Pourtant, le président-fondateur du Cippa et ses partenaires sont confortés dans leur décision par la situation actuelle de la Guadeloupe. « J’ai une conviction et le temps me donne raison, explique-t-il. Aujourd’hui, la classe politique est en pleine déconfiture. Or, je sais qu’il y a du potentiel en Guadeloupe et je me sens capable d’apporter ce changement. »
Eau, vie chère, réseau routier…
Pour cette nouvelle bataille des Régionales, Alain Plaisir et le Cippa, dont le discours a convaincu de nombreux membres ces dernières années, peuvent compter sur Ambition Guadeloupe, Renouveau gosiérien, Kap en action (Capesterre Belle-Eau) et Peuple éthique et progrès Sainte-rosien. Ensemble, ils ont construit un programme pour améliorer le quotidien et renforcer le pouvoir d’achat des Guadeloupéens. L’eau, la vie chère, le réseau routier, la pollution, l’accès au numérique… ont fait l’objet d’une réflexion particulière qu’Alain Plaisir explicitera au cours de la campagne.
« Décider des mesures adaptées à notre territoire. »
Fin connaisseur des dossiers économiques de la Guadeloupe, particulièrement l’Octroi de mer, la règlementation des prix…, Alain Plaisir mettra l’accent sur le développement de la production pour créer de l’emploi. Fidèle à ses convictions, Alain Plaisir milite, comme d’autres organisations, pour un changement de statut. « Le principal obstacle au développement de la Guadeloupe, c’est son intégration à la France et à l’Europe, qui nous oblige à appliquer toutes les lois qui sont votées, soutient Alain Plaisir. Nous voulons décider des mesures qui sont adaptées à notre territoire. »
Un programme fondé sur des analyses qu’Alain Plaisir est impatient de développer avec ses colistiers (Clara Palmiste, Patricia Chatenay-Rivauday, Bernard Leclaire…).
Cécilia Larney