Réforme des retraites. Les syndicats de l’Education poursuivent la mobilisation

Alors que les épreuves de spécialités du Bac 2023 sont programmées à partir du lundi 20 mars, l’intersyndicale de l’Education nationale appelle à « la mobilisation pendant les épreuves, y compris par la grève des surveillances ».

Depuis le 19 janvier, les syndicats du public et du privé disent leur refus de la réforme des retraites qui imposerait un recul de l’âge légal de départ à la retraite de deux ans, soit 64 ans.

« Aujourd’hui, notre mouvement social exemplaire démontre que le président de la République et son gouvernement sont en échec devant l’Assemblée Nationale, rappelle l’intersyndicale. Au lieu de retirer leur projet, ils décident de passer en force en ayant recours au 49-3. L’intersyndicale mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie. »

Nouvelle journée de grève, jeudi 23 mars

L’intersyndicale continue à exiger le retrait de cette réforme en toute indépendance dans des « actions calmes et déterminées ». Les syndicats décident de poursuivre la mobilisation et appellent à une nouvelle grande journée de grèves et manifestations, jeudi 23 mars.

Parallèlement, les épreuves de spécialités du baccalauréat 2023 se déroulant les 20 et 21 mars, les syndicats SNES-FSU, Snep-FSU, Snetap-FSU, Fnec-FP FO, FO Enseignement Agricole, CGT Educ’action, Cgt Agri, Sneip-CGT, Sud Education, Sud Rural Territoires et Sundep Solidaires ont déposé un préavis de grève qui couvre cette période, pour « poursuivre la mobilisation pendant les épreuves de spécialités, y compris par la grève des surveillances là où cela est possible. »

« Un non-sens pédagogique »

« Ce calendrier incluant des épreuves de spécialités en mars est un nonsens pédagogique, insiste l’intersyndicale. Ces épreuves arrivent bien trop tôt : elles ont obligé les professeurs à une course contre la montre pour tenter de finir les programmes avant les épreuves de la semaine prochaine au prix d’une dénaturation profonde de nos métiers. Dans l’intérêt des élèves et des personnels, nous avons exigé le report des épreuves au mois de juin. »

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