Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre, qui siège à Cap excellence, se plaint, depuis son retour en Guadeloupe après quelques jours d’absence, que les ordures ménagères à Pointe-à-Pitre ne soient plus ramassées.
Il accuse cap Excellence de cette carence qui nuit non seulement à l’image de la commune mais encore à la santé des habitants. Avec un risque de prolifération de nuisibles.
Des centaines de poubelles détruites
Lors de la mobilisation liée à la crise sociale, en novembre et décembre, en marge des manifestations syndicales et citoyennes, des individus plus ou moins identifiés ont profité du désordre ambiant pour se livrer, sur le territoire de Cap Excellence (Les Abymes, Pointe-à-Pitre et Baie-Mahault) à des exactions.
Celles-ci consistaient à mettre le feu à des palettes, des encombrants et surtout à des poubelles. Pourquoi ? Parce qu’il y en a des centaines, au coin des rues, et qu’il est facile de les utiliser pour ériger des mini-barrages et y mettre le feu.
Durant cette période, ce sont des centaines de poubelles qui ont été détruites.
Au sortir de cette période trouble, les services de Cap Excellence, et plus particulièrement les services techniques, avec l’opérateur sur le terrain, l’entreprise Nicollin, ont recensé… près de 800 poubelles détruites.
Un plan de ramassage
sur tout le territoire
En attendant qu’elles soient remplacées, les services ont mis en place un plan de ramassage des ordures ménagères que les habitants des secteurs concernés continuaient de mettre au pied des immeubles.
Ce plan a été contrarié un temps parce que les contrats avec les éboueurs précisent qu’ils ne ramassent pas ce qui traîne par terre. Ils vident les poubelles normalisées dans les camions-bennes.
En raison de la situation exceptionnelle, ces professionnels ont accepté de ramasser tout ce qui traînait dans les rues, au pieds des immeubles, sans faire de distinction.
Dans le même temps, Cap Excellence a mis en place un service de ramassage avec des engins spéciaux pour mettre ces ordures ménagères dans des bennes sur des camions.
« Il n’y a pas de distinction entre Pointe–à-Pitre, Les Abymes ou Baie-Mahault, sauf que Pointe-à-Pitre a été plus impactée par ces destructions de poubelles. Mais, tout est fait pour que la situation redevienne normale le plus tôt possible. » Ainsi s’exprime Alix Nabajoth en réponse à Harry Durimel.
Le vice-président de la Commission Cadre de vie & Services aux usagers est intervenu sur les ondes pour dire son étonnement.
Et de préciser : « Moi même, pour me rendre compte de la situation, je suis allé tôt pour voir avec les professionnels du ramassage comment ils travaillaient dans cette période difficile. De plus, avec d’autres élus et des techniciens de Cap Excellence, nous nous sommes rendus sur le terrain pour voir comment accélérer ce nettoyage. »