Le conseil de coordination inter portuaire Antilles-Guyane (CCIAG) s’est réuni vendredi 6 décembre 2024 afin de discuter du futur des ports de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane.
Plusieurs thématiques ont été abordées au cours de la réunion qui a été présidée par Olivier Jacob, préfet, directeur général des Outre-mer. La réunion s’est déroulée à l’invitation du Grand Port Maritime de la Guadeloupe, après les deux éditions précédentes qui ont eu lieu à la Martinique (2022) et en Guyane (2023).
La réunion, qui s’est tenue à l’hôtel Arawak au cours de la matinée de vendredi 6 décembre 2024, a permis aux membres des grands ports maritimes de la Martinique de la Guadeloupe et de la Guyane de discuter en compagnie des directeurs et présidents de conseils de surveillance, des représentants de collectivités territoriales, ainsi que de membres des ministères du Transport et des Outre-mer.
Plusieurs thèmes ont été abordés, dont la nécessité pour les grands ports maritimes d’améliorer leur efficacité afin d’être plus concurrentiels sur le marché. Cette amélioration passera notamment par une modernisation des infrastructures des trois territoires. Il y a notamment une forte concurrence des ports de la Jamaïque et de la Barbade dans la région caribéenne.
Marie-Luce Penchard, présidente du conseil de surveillance du Grand Port Maritime de la Guadeloupe :
Pour améliorer cette compétitivité, les grands ports maritimes devront respecter des normes liées à la transition écologique et accueillir des bateaux plus importants et plus propres. Cette nécessité entraine une obligation de coopération entre les trois ports, car le port de Guyane ne peut pas accueillir de grands porte-containers. Les débats se sont notamment concentrés sur la partie stratégique de coordination inter portuaire pour la période 2025-2029.
Les ports comptent, durant cette période, améliorer les échanges entre eux, valoriser les secteurs de traitements des déchets et accélérer la transition écologique. La prochaine réunion du CCIAG prévue en 2025 sera par ailleurs avancée au mois de juin en raison de la nécessité d’avancer sur ces obligations.
Tafari Tirolien