« Que les organisations syndicales nous laissent travailler et circuler ! »

En Martinique, la Fédération des zones d’activités économiques alerte sur les conséquences du mouvement de grève générale qui bloque le territoire depuis ce lundi 22 novembre.

La Fédération des principales zones d’activités économiques de Martinique (Lézarde, Mangles, Acajou Californie, Californie et Jambette) déplore les blocages en lien avec les mouvements sociaux qui pénalisent leurs activités. « Que les organisations syndicales s’expriment, mais qu’elles nous laissent le droit de travailler et de circuler. »

Eviter les licenciements

« Depuis la crise sanitaire, il y a près de deux ans, nos entreprises luttent pour se maintenir à flot et éviter les licenciements. De telles actions viennent aggraver la situation dramatique dans laquelle est plongée la vie économique du territoire. Nous respectons le droit de grève, mais déplorons cette prise en otage. »

Selon la Fédérations des principales zones d’activités économiques de Martinique, ces blocages menacent les emplois de plus de trois mille personnes. « Dans nos zones commerciales, les entreprises comptent sur cette fin d’année pour rattraper au moins une partie de leur chiffre d’affaires annuel, déjà largement affecté par les multiples confinements. »

Une crise économique et sociale se profile

Le 22 novembre, première journée de grève générale, plus de 90% des magasins de la zone des Mangles étaient fermés… « Dans nos zones industrielles, les blocages risquent de fragiliser davantage la production locale, en plus de contraindre les salariés à accéder à pied à leur lieu de travail, quand ils ne sont pas contraints de rebrousser chemin. Comment recevoir ses matières premières ou livrer ses produits quand les accès à la zone sont entravés ? »

Les conséquences sur l’activité économique sont réelles. « Nos craintes sont partagées par nombre dacteurs économiques. La Martinique ne peut pas se payer le luxe d’une crise économique et sociale, mais c’est malheureusement ce qui se profile si ces blocages devaient durer… ».

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