23 cas de variant anglais en Martinique, 5 en Guadeloupe, 3 à Saint-Martin, autant à Saint-Barthélemy. Pas de quoi crier au loup ! Pourtant, les préfets de Guadeloupe et Martinique et la préfète déléguée des Iles du Nord ont fermé les frontières aériennes et maritimes sauf motif impérieux.
En Guyane, quatre premiers cas de variants ont été signalés par l’Agence régionale de santé (ARS). Les cas concernent des personnes âgées de 57 à 62 ans, sans relation directe entre elles, qui résident à Rémire-Montjoly, Matoury et Cayenne. Trois des prélèvements datent du 4 février et le dernier du 9.
Ces prélèvements vont être soumis au séquençage pour connaître avec certitude le type de variant en cause (anglais, sud-africain ou brésilien). Les opérations d’isolement strict et de recherche de contacts ont été immédiatement lancées par l’ARS et l’Assurance maladie.
La cible vaccinale est élargie à toute la population de plus de 50 ans et à tous les professionnels de santé.
Depuis plusieurs semaines, tout test COVID donnant lieu à un résultat positif fait désormais l’objet d’une RT-PCR de criblage afin de déterminer s’il s’agit d’une contamination par un variant d’intérêt, c’est-à-dire l’une des souches particulièrement surveillées dans le monde du fait de leur contagiosité accrue. Le criblage est plus rapide que le séquençage : il compare le prélèvement aux variants recherchés et permet d’agir immédiatement.
Un résultat positif au criblage permet de confirmer que les patients ont été porteurs de l’un des variants recherchés. Le séquençage réalisé dans les prochains jours permettra de connaître précisément la nature du variant en cause.
Une personne est décédée la semaine dernière de la Covid-19 en Guyane.