Harry Durimel est maire de Pointe-à-Pitre, militant écologiste, mais aussi avocat. Ou plustôt et aussi avocat. Et un bon, pugnace, comme un chien auquel on voudrait piquer son os.
Le dossier de la chlordécone, il en a fait sa cause, sa mission, depuis une dizaine d’années.
Un dossier enlisé puisqu’il met eu cause huit ministres de l’Agriculture, de droite, de gauche, du centre, plusieurs gouvernements, quatre Premiers ministres, et des élus à foison, qui quand ils sont encore en lice, font semblant de ne rien voir. Il y a aussi les importateurs de chlordécone et les exploitants bananiers d’alors qui déversaient le chlordécone à foison dans les champs de la Basse-Terre.
Il y a une enquête qui se traine parce qu’il y a pollution des sols et, disent certains spécialistes, atteinte à l’intégrité des personnes. On peut être malade à manipuler es produits chimiques !
Comme le dossier n’avance pas, Harry Durimel, avocat, a écrit à Eric Dupont-Moretti, Garde des sceaux.