Quand le Père Noël est une femme

Un sondage Ifop confirme que les différentes tâches liées à la préparation des fêtes de Noël incombent principalement aux femmes. Une inégale répartition qui peut être source de disputes conjugales.

Moment de retrouvailles, Noël nécessite souvent une longue – et parfois périlleuse – organisation. Des préparatifs qui font peser une charge mentale très forte sur les femmes.

Menée pour Voyage avec nous, auprès d’un échantillon de 1 500 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 1001 personnes actuellement en couple, l’enquête montre une nette continuité dans l’inégale distribution des tâches domestiques ou parentales au détriment des femmes, et ceci alors même que leurs conjoints sont censés être plus disponibles durant cette période de l’année synonyme de congés pour beaucoup.

« Les hommes en font globalement moins que les femmes »

Ainsi, deux femmes (hétérosexuelles) en couple sur trois disent en faire plus que leur partenaire dans l’organisation des repas et fêtes liées à Noël, durant lesquelles elles devraient, comme dans la majorité des éléments de l’organisation du ménage, assumer souvent l’essentiel des préparatifs.

Les fêtes de Noël, qu’il s’agisse de leur préparation ou de leur déroulement, n’échappent donc pas au privilège de genre qui veut que les hommes en fassent globalement moins que les femmes dans la plupart des tâches liées à l’organisation des festivités.

Cuisine, décoration…

D’une manière générale, la division des tâches et des rôles entre hommes et femmes dans la préparation du réveillon continue à présenter des traits inégalitaires : 62 % des femmes déclarent en faire « plus » que leur conjoint, 31 % disent en faire « à peu près autant » et seulement 7 % se prévalent d’en faire « moins » que lui.

Même à Noël, l’activité culinaire reste invariablement une affaire de femmes. La préparation du plat principal incombe très majoritairement aux femmes : 63 %. Cette inégale répartition des tâches se poursuit dans tout ce qui relève de la « bonne tenue » du foyer : décoration de la table (76 %), du sapin (57 %)…

Des préparatifs qui ne sont pas sans effets

Les hommes se distinguent plus dans des tâches souvent « socialement plus valorisées », qui impliqueraient une certaine « expertise » : le choix des alcools (40 %), le port du sapin (35 %), ouvrir les fruits de mer, crustacés, la découpe de certaines viandes (54 %).

Mais, ce partage inégalitaire des tâches liées à l’organisation de festivités n’est pas sans effets. Fêter Noël est une source de stress plus importante pour les femmes (30 %) que les hommes (21 %) quand cela implique de recevoir des proches à son domicile. Pour autant, Noël reste une source de plaisir pour la majorité des couples.

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