Protéger la biodiversité régionale, une priorité pour la Caraïbe

Les nations de la Caraïbe s’apprêtent à jouer un rôle majeur lors de la COP16, du 21 octobre, au 1er novembre, en Colombie.

La perte de biodiversité, ainsi que le rythme auquel elle se produit, constituent une préoccupation croissante et un défi majeur pour les dirigeants et les défenseurs de l’environnement du monde entier.

Actuellement, de nombreuses espèces animales et végétales sont en danger critique d’extinction, notamment la colombe de Grenade, la tortue imbriquée, la couleuvre agile d’Antigua et la couleuvre agile de Sainte-Lucie, le serpent le plus rare au monde. Ce ne sont là que quelques-unes des plus de 200 espèces de mammifères, d’oiseaux, de reptiles, d’amphibiens, de poissons et de plantes en danger critique d’extinction dans la région des Caraïbes. La conservation de la biodiversité est fondamentale pour le maintien de la vie sur Terre. Elle est essentielle à la production de médicaments essentiels, à la sécurité alimentaire et hydrique, à l’adaptation au changement climatique et à l’atténuation de ses effets, aux valeurs culturelles, au développement économique et bien plus encore, ce qui la rend indispensable à un avenir durable.

Un atelier de préparation à Miami

Les Nations Unies accueilleront la 16e Conférence des Parties sur la diversité biologique (COP16) du 21 octobre au 1er novembre 2024 à Cali, en Colombie. Afin de préparer les négociateurs des Caraïbes à une participation efficace à la COP16, un atelier régional a été prévu pour les participants à Miami, du 11 au 13 septembre.

L’atelier est organisé dans le cadre du Hub caribéen du Projet de renforcement des capacités pour les accords environnementaux multilatéraux (AME) dans les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP). Il sera mis en œuvre par le Secrétariat de la CARICOM en partenariat avec le Programme de soutien à la biodiversité pour les environnements côtiers ACP de la Commission de l’OECO, financé notamment par l’Union européenne.

La participation à la COP16 est essentielle pour que la région des Caraïbes plaide en faveur d’engagements internationaux plus forts pour la conservation de la biodiversité, garantir des ressources pour protéger ses écosystèmes et collaborer à des stratégies mondiales visant à préserver son patrimoine naturel.

Une démarche individuelle et collective

En s’impliquant, la région peut s’assurer que ses défis et besoins spécifiques sont pris en compte dans les politiques mondiales de biodiversité, renforçant ainsi sa résilience et sa durabilité. Ces réunions mondiales offrent un cadre pour protéger et gérer efficacement la biodiversité régionale. Chacun peut œuvrer individuellement et collectivement pour que l’environnement ne soit pas pollué par les plastiques, les eaux de ruissellement agricoles et les eaux usées. Chacun peut contribuer à réduire son empreinte carbone en éteignant les lumières lorsque nous n’en avons pas besoin et en évitant les déplacements inutiles, pour limiter les gaz à effet de serre et freiner le changement climatique, un facteur majeur qui endommage les récifs coralliens, altère les habitats et entraîne une perte de biodiversité.

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