Prêts à être inhumés avec leur animal de compagnie

Une proposition de loi déposée le 8 février par 27 députés vise « à autoriser toute personne en faisant la demande à être enterrée aux côtés des cendres de son animal de compagnie ».

Réalisé par l’Ifop pour Woopets.fr, site d’informations animalières, un sondage révèle que 68% des Français soutiennent une telle loi.  Qu’ils en possèdent ou non, les Français sont très majoritairement favorables à ce qu’une loi permettant d’être inhumé avec les cendres d’un animal de compagnie soit votée. Les jeunes générations y sont les plus sensibles.

C’est le cas de 79% de ceux qui possèdent aujourd’hui un animal de compagnie contre 56% de ceux qui n’en n’ont pas. Seuls 12% des personnes interrogées se disent « très défavorables » à la mise en œuvre d’une telle mesure.

« Un membre de la famille. »

Si l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore la Suisse permettent cette pratique, elle reste prohibée en France. Dans un pays qui compte plus de 7 millions de chiens et plus de 15 millions de chats pour ne citer qu’eux (source : FACCO/Kantar 2020), cette interdiction est considérée par nombre de leurs propriétaires comme une injustice et un non-respect des dernières volontés des défunts. D’autant que les animaux de compagnie sont perçus par une écrasante majorité de leurs propriétaires (54 %) comme des membres à part entière de la famille.

Une proposition de loi largement approuvée

8 Français sur 10 (80%) âgés de moins de 35 ans plébiscitent cette possibilité quand à peine la moitié (52%) des plus de 65 ans y sont favorables.

Les catégories socio-professionnelles les moins aisées sont également celles qui soutiennent le plus fortement cette proposition de loi : les trois quarts (75%) de ceux dont le revenu se situe entre 900 € et 1 300 € par mois approuvent cette idée contre 59% de ceux qui gagnent plus de 2 500 €.

Sur l’échiquier politique, les électeurs de Jean-Luc Mélenchon et ceux de Marine Le Pen sont les plus en accord (75%), suivis par ceux d’Éric Zemmour (68%) et d’Emmanuel Macron (60%). En revanche, les partisans d’une éventuelle loi de ce type sont minoritaires (42%) chez les électeurs de Valérie Pécresse.

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