Le lieu choisi pour la tenue du meeting par les mandataires de Valérie Pécresse en Guadeloupe est connu : ce sera à l’Espace régional du Raizet, aux Abymes, à 18 heures ce lundi.
Valérie Pécresse, candidate à la présidentielle, a terminé ses meetings dans l’Hexagone. Elle consacre ce début de semaine avant le vote, samedi dans les Antilles, en Guyane et en Polynésie, à la Guadeloupe.
Arrivée en milieu d’après-midi et ensuite meeting à l’Espace régional du Raizet mis à la disposition de Sonia Pétro, sa représentante en Guadeloupe,
Ce dimanche 3 avril, à une semaine du premier tour, la candidate des Républicains a rassemblé plusieurs milliers de sympathisants au Parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris.
Créditée de 16 à 17% des intentions de vote il y a encore un mois et demi, voire en position de l’emporter contre Emmanuel Macron, Valérie Pécresse est en perte de vitesse depuis son meeting du Zénith. Là, elle est au-dessous de 10% d’intentions de vote.
Après avoir embouché les trompettes d’une certaine virilité — sans doute conseillée par Patrick Stéfanini et Eric Ciotti qui ne font pas dans la dentelle — , Valérie Pécresse a mis la pédale douce, pris un registre qui sied mieux à sa personne.
« Dans cette campagne, je viens devant les Français telle que je suis et telle que je resterai. Vous m’avez vu gagner. Vous m’avez vu trébucher. Vous m’avez vu me relever. Vous avez découvert ma résistance. Ma vérité. Je ne lâche rien. Ce courage, je veux le mettre à votre service », a-t-elle lancé en introduction de ce dernier meeting métropolitain.
Et de poursuivre : « Elire une femme présidente de la République, cela doit changer les choses pour toutes les femmes de France. Je créerai une justice spécialisée contre les violences faites aux femmes. Leurs droits seront défendus, leur parole entendue. »
Et comme il faut tout de même aller un peu (beaucoup) chasser sur les terres d’Eric Zemmour et de Marine Le Pen (qui lui sont passé devant), elle a parlé sécurité pour promettre qu’avec elle aux commandes…
Bref. Pour conclure, Valérie Pécresse a fustigé le président sortant : « Ce pognon de dingue, selon l’expression de Jupiter, nous promet une dette folle. Je dépense donc je suis : voilà le projet d’Emmanuel Macron. »