Ils y pensent. Après avoir été le premier outil de sa promotion, les instigateurs de la Primaire populaire songent à retirer leur soutien à Christiane Taubira.
Soutenons-nous que la Primaire populaire se définit elle-même comme « un mouvement citoyen visant à faire émerger une candidature de rassemblement capable de faire émerger la démocratie, l’écologie et la justice sociale à l’élection présidentielle 2022. »
Ce processus comportait deux étapes : d’abord un parrainage en ligne de participants potentiels, commencé en juillet 2021 et achevé en octobre 2021, puis un vote à jugement majoritaire entre sept personnalités (dont trois ont explicitement demandé à ne pas participer au processus) du 27 au 30 janvier 2022. La personnalité arrivée en tête est Christiane Taubira.
Christiane Taubira, pour bénéficier du soutien de la Primaire populaire, a signé un contrat par lequel elle s’engage à respecter « l’esprit du socle commun », à faire une place aux perdants du vote d’investiture qui le souhaitent dans son équipe de campagne et à œuvrer en faveur du rassemblement.
Sauf que, depuis, Christiane Taubira rame. Ses meetings n’ont pas le succès attendu, les sondages montrent que la mayonnaise ne prend pas. Les parrainages se font attendre. Christiane Taubira, encensée par une certaine gauche bobo, a-t-elle présumé de sa réelle popularité ?
Depuis le début du week-end, la candidate auroproclamée cherche de l’argent pour mener campagne et appelle aux dons. En vain.
Son entourage accuse les autres partis de gauche de faire pression sur les maires et autres élus qui pourraient la parrainer. Avec moins de 4% d’intention de vote… elle n’est pas dangereuse.
De leur côté, ses soutiens font le siège du Conseil Constitutionnel pour dénoncer le principe des 500 signatures obligatoires pour pouvoir prétendre à être officiellement candidat (e) à la magistrature suprême. Et si on refaisait les textes pour permettre à leur candidate de concourir ?.. On ne doute de rien !
« Ça sent le sapin », a dit une personnalité de gauche.
