Ce matin, ça va mieux pour Jean-Luc Mélenchon. Il peut souffler un peu. D’ailleurs, on peut se poser la question de sa sincérité quand il évoquait les difficultés à trouver des parrainages. L’art de faire le buzz. Il ira bien à la présidentielle.
L’Insoumis des beaux quartiers a enfin franchi la barre des 500 parrainages qui lui sont nécessaires pour se présenter officiellement à l’élection présidentielle.
C’est la liste publiée jeudi 24 février par le Conseil constitutionnel qui l’annonce. Il rejoint ainsi les sept autres candidats qui ont atteint le minimum nécessaire pour être sur la ligne de départ lors du premier tour le 10 avril : 500 parrainages.
Quels sont les autres postulants en règle avec cette condition ? Valérie Pécresse caracole a 2 271 parrainages, suivie par le président Emmanuel Macron — qui n’a pas formalisé sa candidature — qui totalise 1 544 parrainages, Anne Hidalgo a 1 226 parrainages, l’écologiste Yannick Jadot en a 615, Fabien Roussel 593, le député Jean Lassalle est parrainé par 579 élus et Nathalie Arthaud 562.
Éric Zemmour et Marine Le Pen arrivent au bout de leurs souffrances. Le premier a 415 parrainages, soit un de plus que Marine le pen.
Eric Zemmour a fait le forcing : il a recueilli 65 nouvelles signatures en deux jours là où Marine le Pen n’en a gagné que 21. Nicolas Dupont-Aignan est proche du but avec 457 signatures à ce jour.
Tous les candidats doivent avoir déposé leurs parrainages le 4 mars à 18 heures au Conseil constitutionnel, dans sept jours.
Christiane Taubira a moins de 200 parrainages.
