Présidentielle. Marine Le Pen chahutée dans son hôtel devrait déposer une plainte

Les candidats à la présidentielle circulent en province pour se faire voir surtout, rencontrer les vrais gens parfois. Marine Le Pen, qui a été particulièrement présente sur le terrain ces derniers mois, a décidé de mettre la Guadeloupe dans ses escales obligées. C’est là qu’elle a fait son meilleur score Outre-er aux dernières européennes.

Voyage annoncé, qui n’a pas donné lieu à beaucoup de commentaires. Discrétion de ses équipes sur le jour de son arrivée, puis sur son programme. Depuis jeudi dernier, le programme précis est connu.

Samedi après-midi, accueil chaleureux d’une cinquantaine de sympathisants à l’aéroport Pôle CaraÏbes, avec drapeaux banderoles, au son du gwoka et des « Marine on t’aime » et « Marine présidente. »

Des appels à manifester circulaient sur les réseaux sociaux, par tracts de groupuscules politiques.

La candidate du Rassemblement national a néanmoins visité dans la foulée une usine de production d’eau à Capesterre Bêle-Eau avant de se rendre à son hôtel, au Gosier, pour y faire une interview enregistrée avec France 3.

L’émission est interrompue un garde du corps protège la candidate prise à partie. @Capture d’écran

Pendant l’interview une vingtaine de personnes a pénétré dans le studio improvisé, lancé des bouteilles et crié « Le Pen dehors » ou « Le Pen raciste » avant de poursuivre la candidate et son staff dans les couloirs de l’hôtel.

Information relayée sur les médias nationaux et locaux et reprise sur les réseaux sociaux.

Dimanche matin, le staff de la candidate a annoncé qu’il déposerait plainte.

Ce matin, dans son programme, il est prévu que la candidate se rende sur le marché de Sainte-Anne puis dans un lolo (petit magasin d’alimentaire) à Sainte-Rose, enfin dans une caserne de sapeurs-papiers, toujours à Sainte-Rose.

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