Avec 181 parrainages au lieu des 500 requis pour pouvoir se présenter à la présidentielle française, Christiane Taubira a annoncé qu’elle se retirait.
« Il est évident que nous ne réussirons pas à avoir les parrainages », a-t-elle déclaré au cours d’une conférence de presse mercredi 2 mars, à deux jours de la date limite pour obtenir ces parrainages. « Ma candidature a été légitimée par un processus démocratique inédit (…) C’est cette candidature qui se trouve empêchée par un dispositif administratif », a-t-elle ajouté.
Elle a aussi estimé que ce processus — qui filtre les candidatures farfelues —était « obsolète » et qu’il « vivait ses derniers jours. »
Il faudra aussi retenir de cette candidature sans soutien d’un parti que la ferveur provoquée par son arrivée dans la course, il y a deux mois, à la faveur d’une primaire créée juste pour elle — les autres candidats de gauche ayant refusé d’y participer — n’a pas durée : Christiane Taubira est créditée de 1,5% d’intentions de vote dans un sondage qui est paru le 1er mars.
Prochaine candidature, l’Académie française pour laquelle Christiane Taubira manifeste de l’appétit. N’a-t-elle pas écrit des petits ouvrages pour créditer l’impression devant le public qu’elle était aussi écrivaine ?