Tout commence par un tweet maladroit, un discours ambigu.
En fait, Valérie Pécresse, candidate La République (LR) à la présidentielle, faisait allusion à Emmanuel Macron qui irait de repentance en repentance. En durcissant son discours, sans retenue, pour attirer les voix qui seraient tentées de se porter sur Eric Zemmour, voire Marine Le Pen, Mme Pécresse choque les bien-pensants y compris dans son parti.
Là, il ne s’agit pas d’une alliée, mais de Catherine Conconne, sénatrice de la Martinique, femme de gauche, la tête près du bonnet, qui a pris sa plume pour une lettre ouverte à l’encre violente.
Que dit-elle ? « Madame, je viens d’un pays qui a été colonisé et qui est encore aujourd’hui un morceau de France et je vous accuse en retour d’insulter notre mémoire. »
Elle énumère ensuite les agissements contre nature des puissances occidentales et conclut : « Ce n’est pas de la repentance que de dire cela ! C’est assumer son histoire et avoir le courage de la regarder en face. »
Plus loin (l’intégralité de la lettre est au bas de cet article), elle poursuit : « La France a failli en trahissant ses propres valeurs républicaines. Des valeurs qui prônent l’égalité de tous les Hommes et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. »
La lettre ouverte de Catherine Conconne :