Première résidence d’artiste à l’Arawak Beach Resort

L’hôtel Arawak, joyau de la Pointe de la Verdure, au Gosier, s’est aujourd’hui établi dans le paysage guadeloupéen mais aussi par delà les mers comme un vrai lieu de la culture en mouvement.

Les œuvres d’art sont partout, du lobby aux suites, en passant par les chambres. Les suites supérieures exposent deux fresques de Thierry Alet chacune, en l’honneur respectivement de Maryse Condé (Prix Nobel) et Patrick Chamoiseau (Prix Goncourt).

En plus des expositions régulières dans le salon Karukera, il s’y tient un programme littéraire et musical, le tout sous l’œil attentif de Corinne Sainte-Luce.

Thierry Alet, premier artiste résident de la résidence d’artiste de l’Arawak,
expose dans le hall de l’hôtel jusqu’au 7 septembre.

Cette résidence, inaugurée par Thierry Alet, est de courte durée mais veut commencer un programme de plus dans l’engagement de l’hôtel et du couple Pierre et Corinne Sainte-Luce pour le développement de l’art et de la culture.

La résidence aura pour vocation de recevoir des artistes de Guadeloupe, bien entendu, mais aussi du reste du monde. Elle n’est pour le moment pas complètement définie ni limitée aux arts plastiques. Les musiciens et les écrivains pourront aussi trouver leur inspiration dans ce lieu magique.

Un thème mythique : l’eau

Dans le cadre de cette résidence l’artiste s’est tourné vers un thème mythique et universel : l’eau.

L’eau est source de vie. Elle apparaît dans les premières phrases de la Genèse. Sa présence est légère et lourde à la fois, tantôt translucide, tantôt bleu clair ou bleu foncé. Une goutte d’eau est légère à souhait, un simple cube d’eau pèse une tonne. Mais combien y a-t-il de gouttes d’eau dans une tonne ? Combien y a-t-il de formes d’eau ? Combien y a-t-il de façon d’interagir avec l’eau ? C’est cette simplicité et cette diversité qui a guidé la création de Thierry Alet lors de cette résidence à l’Arawak.

Thierry Aller :

Le texte d’inspiration

Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre. Or, la terre était chaotique et vide. Les ténèbres couvraient l’abîme, et l’Esprit de Dieu planait au- dessus des eaux. Et Dieu dit alors : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et il sépara la lumière des ténèbres.

Il appela la lumière : « jour » et les ténèbres : « nuit ». Il y eut un soir, il y eut un matin. Ce fut le premier jour. Puis Dieu dit : Qu’il y ait une étendue entre les eaux pour les séparer. Dieu fit l’étendue. Il sépara les eaux qui étaient sous l’étendue des eaux qui étaient au-dessus. Et ce fut ainsi. Dieu appela cette étendue : « ciel ».

Il y eut un soir, il y eut un matin : ce fut le deuxième jour. Puis Dieu dit : Que les eaux d’au-dessous du ciel se rassemblent en un seul endroit pour que la terre ferme paraisse. Et ce fut ainsi. Dieu appela « terre » la terre ferme, et « mer » l’amas des eaux. Dieu vit que c’était bon.

EAU
Un projet de Thierry Alet
à L’Arawak Beach Resort
Exposition : 7 juillet – 7 septembre

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