Portée par l’ACED (Association Conseil Environnement Développement durable), l’opération 100 000 arbres pour la Guadeloupe a clos de manière très pratique le lancement de la 30e Fête de la science à l’Université des Antilles (pôle Guadeloupe).
En Guadeloupe, à l’occasion de la 30e Fête de la science, au terme d’une très longue après-midi, ce mardi 9 novembre, plusieurs personnalités ont mis « la main » à terre pour planter des arbres en bordure de la fac de médecine, à Fouillole.
Christine Gangloff-Ziegler, rectrice de l’académie de Guadeloupe, Eustase Janky, président de l’Université des Antilles, Kendra Andrèze-Louison, Miss Guadeloupe 2020, étudiante, Michèle Martial, présidente de l’Archipel des Sciences… ont mis en terre plusieurs espèces d’arbres sélectionnés par l’ACED, association Conseil Environnement Développement durable, lauréate du projet européen financé par Life4Best.
« En fonction du sol dur, compact, avec du tuf, des remblais, à proximité du littoral…, j’ai fait un choix d’espèces les plus adaptées qui n’ont pas de grandes racines », explique Félix Lurel, président de l’ACED. Goyavier « péyi », raisinier bord de mer… ont ainsi porté en terre, ce mardi. Une action appelée à se renouveler dans les prochains jours avec d’autres volontaires.
Particulièrement en Grande-Terre, la période est favorable aux plantations. Après avoir initié l’opération 100 000 arbres pour la Guadeloupe en Basse-Terre précédemment, l’ACED poursuit en Grande-Terre. Les plantations au campus de Fouillole seront suivies de celles prévues au lycée Jardin d’essai, ce vendredi.
Cécilia Larney
Kendra, une Miss sensible à la cause environnementale
Miss Guadeloupe 2020, Kendra Andrèze-Louison, étudiante en 2e Sciences de la vie et de la terre, spécialité géosciences, a participé, hier, à la plantation d’arbres au campus. Un geste d’autant plus naturel pour la Miss qui trouve là une nouvelle occasion d’associer écologie et esthétique. « J’aime tout ce qui est naturel, souligne Kendra Andrèze-Louison. Les fleurs, les arbres, c’est très bien pour valoriser l’Université et en même temps, faire de la sensibilisation sur le réchauffement climatique, le développement durable…, mais aussi pour se rapprocher de la nature, de nos racines : c’est universel. »
